Bonjour!
Bonsoir! Encore un temps superbe. Hier j’ai été pas mal occupé, j’ai donné
entre autre une interview que les gens ont apprécié. Je sais pas trop quoi vous
écrire, je cherche le nom d’un auteur mais je crois qu’il est pas traduit en
français. Pas son nom! Son œuvre! J’ai souvenir d’une intervenante qui me
disait que j’étais quelqu’un d’intéressant, c’est possible mais souvent je me
trouve plate. J’attends une paye de l’association des libraires, c’est long
avant que ça arrive ça fait déjà plus d’un mois qu’on a fait le show… Ça se
promène dans ma tête mais rien qui mérite d’être écris. Je sais pas si c’est
possible d’avoir une écriture authentique, vraie, c’est ce que je veux écrire
pas trop de fioritures, de l’émotion voilà! C’est à ça que je veux en venir. C’est
pas n’importe quoi, je pense avant de rédiger, c’est vrai que mes thématiques
sont souvent les mêmes mais j’y arrive. Hier j’ai rencontré un poète un vrai,
qui récite ses vers dans un bar, moi je ne fréquente plus ces endroits, je
préfère les endroits où y’a pas d’alcool, je crois que la poésie parfois enivre
et c’est pas nécessaire. Y’avait le poète qui disait « enivre toi, de vice
où de vertu mais que diable enivre toi ». J’y vais avec la vertu ça fait
moins mal, c’est une ivresse sèche… Je pense à la magnifique chanson Don’t give
up https://www.youtube.com/watch?v=VjEq-r2agqc
de Peter Gabriel elle m’a longtemps accompagnée dans mes moments de désespoir.
Il faut voir le monde, sobre mais il faut le voir et essayer de comprendre… C’est
ce qui manque parfois la compréhension de l’autre sa différence, si tout le
monde étais comme moi ce serait triste, il n’y aurait qu’une seule parole…et
encore cette expression est- elle vraiment la parole? Souvenir de la douleur
quand je me mordais la langue d’avoir trop parlé, délirer… J’écoute la voix et garde les discussions
intimes pour moi. J’arrive pas toujours à composer et je sais bien que parfois
y’a des poètes radicaux, je suis pas de ceux-là pourtant je vous écris de façon
directe. Cet après-midi ça tourne autour du même, même écriture même résultat.
Hé oui! J’y vais comme ça, je ne gomme pas l’inutile c’est parfois là que se
cache l’essentiel. Encore une fois des mots qui gardent loin de la crise, de la
psychose. Je pense toujours à cette entrevue que j’ai donné hier, j’ai pas
mentis je l’ai dit comme elle est ma folie… Ce soir je veux commander à souper
du restaurant mais je le ferai pas j’ai peur qu’on me pirate ma carte. Voilà!
Ce seras ça pour aujourd’hui j’aurai cherché à trouver les mots précis qui
décrivent parfois l’ennuis, vous savez maintenant je vous aurai tout dis. Le
problème de la fin c’est toujours le même c’est pas très original je sais pas
comment terminer. Je termine donc à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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