Bonsoir!
Bonjour! Y’a cette idée pour plusieurs d’être le D.J. virtuel avec You Tube on
navigue avec Facebook et on croise les chansons que vous aimez, c’est souvent
des tounes vintage et on a les mêmes souvenirs parfois même on se rappelle où
on était la première fois qu’on a entendu une chanson, la station de radio
aussi CHOM où CKGM des stations anglophones que plusieurs francophones
écoutaient pour être à la page. Les idoles étaient souvent les Rolling Stone où
les Beatles les plus vieux préféraient Elvis Presley qui il faut l’avouer à
bien vieillis… C’est difficile de parler d’une toune, y’avait le hit-parade, la
chanson qui se vendait le plus sur quarante-cinq tour, deux choses qui je crois
n’existe plus où qui n’ont plus la même importance. À l’époque on était déjà avec
de magnifique album concept, l’Album blanc des Beatles dont je parlais avec ma
lectrice secrétaire retraitée de l’Outaouais est un exemple et la cinquième
saison d’Harmonium des illustrations qui ne manquaient pas d’originalité, les
pochettes des œuvres d’art en sois. Y’avait aussi CKOI qui faisait plus de
place à la musique francophone, Plume et plusieurs autre, Gilles Valiquette,
Offenbach bien que pas habituel à la radio, fallait bien les avoirs entendus
quelque part. Moi parfois je lisais des revues Québec-Rock pour la musique d’ici, Best et
Rock’N’Folk pour l’international y’avait aussi d’autres magazines qui terminaient
leurs numéros avec des critiques musicales et la célèbre revue américaine
Rolling Stone qui chaque fois que je la lisait n’en manquait pas une avec l’huile
d’olives. J’ai rêvé, j’ai beaucoup rêvé j’étais un rocker peace’n’love j’avais
raté Woodstock mais je croyais que les choses allaient changer qu’on deviendrais
la génération de l’amour universel. J’étais bête à manger du foin pour moi
après le Viet-Nam ce serait la paix internationale. Ce fut plutôt Apocalyse
Now! Parfois dans la psychose je me faisait une bande musicale pour ma vie
déjantée, ça tournais pas rond. Je vous parle pas jazz, j’y ai jamais compris grand-chose.
Je savais pas ce qu’étais un standard dans la musique américaine, je prends une
chance je crois que New-York New-York en est un et les reprises des tounes d’Hank
Williams façon jazz… Mes connaissances musicales sont les accords sol, mi, ré à
la guitare, j’ai pas beaucoup de talent. Ces temps-ci on peut acheter Fiori-Séguin
l’album re-mastérisé chez Walmart quelle trahison, nos artistes qui annonçaient
un changement se vendent dans les grandes surfaces capitalistes, bonjour pépère
tout s’achète! J’ai toujours été perdus, j’ai pas fait le cégep, je crois que j’étais
pas dans la bonne gang dans les années quatre- vingt, c’était des snobs qui se
cherchait, moi j’avais trouvé l’alcool… J’écoute plus de musique ma vie s’est
calmé, les artistes musiciens ne viennent plus vraiment me chercher. La musique
sans le drink c’est beaucoup moins intéressant. J’ai pas renouvelé l’art de la
conversation ni l’époque de la conservation. Je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! Au revoir!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
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