Bonsoir!
Bonjour! J’ai fermé la télé, je me sent trop débile à regarder le football
américain… Je pense à ces gars bien assis devant l’écran qui se font servir de
la bière par leurs douces… Je suis un sportif de salon pourtant y’a pas
longtemps je préférais la marche et le patin… Demain matin j’ai une réunion de
mon groupe d’entraide, le temps semble s’adoucir. Je préfère vous écrire que
regarder la télé. Je me répète, fait chauffé une pizza, y’a rien de mon monde
intérieur là-dedans pas d’introspection, quand j’ai pas mal à vous dire c’est
comme si j’étais muet. J’étends mes mots comme un idiot, parfois c’est trop, j’en
ai sur le dos… Vous vous demandez certainement ce que je veux dire, pas plus
pas moins que ça… J’ai souper je regrette de pas m’être rendu au brunch de l’Épiphanie…
Dehors y’a un vieux barbu avec une canne qui gueule je ne sais quoi… Me suis
servis une boisson pétillante à l’orange, ça fait du bien… Je sais pas quoi
vous dire… Mardi je passe au scanner pour une recherche en santé mentale. Je
suis anxieux. Je vous écrirai pas d’histoire d’horreur c’est très soft comme
recherche… La vie m’a fait cesser le ski y’a longtemps pourtant j’aimais ça je
sais pas ce qui a bousculé ces bonnes habitudes. Je peux pas dire autre chose
que la maladie mentale la comorbidité… Quand même j’aimais bien marcher dans le
parc Maisonneuve avec la douce, tout ça c’est partis je reste chez moi plutôt
que d’essayer de voir les renards et les oiseaux. J’étais actif, je le suis
moins, j’essais de marcher une demi-heure trois quart d’heure par jour, c’est
difficile, j’arrive pas à m’amuser. C’est sans vous parler du patin et de la
raquette et l’été de la bicyclette que je n’utilise plus parce que je trouve ça
trop dangereux. La matriarche m’a téléphoné pour savoir ce que j’avais fait du
billet de Loto, je vais le gratter bientôt mais j’y crois pas. Elle avait aussi
oublier de raccrocher son téléphone qui était en ligne chez les snowbirds. Moi
quand on me raconte des histoires pareilles ça me fait mal, je suis inquiet
pour la matriarche et les snowbirds. Il recommence à neiger, quelques
centimètres je verrai. J’espère que mes lecteurs se sentent pas comme moi
persécuté, c’est ma folie, ma maladie, ma schizophrénie sans m’en apercevoir je
reviens à mon senti à ces histoires délirantes comme une fièvre froide… Je
pense au sentiment de liberté que doivent avoir les snowbirds avec leur
roulotte La Courailleuse ça me donne que le désir de partir en voyage. Je crois
pas qu’ils iraient jusqu’à me suivre outremer mes persécuteurs. Je pense au
douanier à Londres que j’avais cru entendre me dire de trouver une job. J’étais
pas là pour ça. J’ai croisé y’a longtemps un gars malade qui avait beaucoup
voyagé, il étais très psychotique… Je crois que c’est ce qui m’arriverais. Je
vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire