Bonsoir!
Bonjour! Ce matin je participe à une recherche en santé mentale. Je vais
répondre à des questions. Lentement je bois un café… Il neige beaucoup, je suis
heureux de vous écrire cette nuit. Vous avez pas lu ça souvent que je suis
heureux… Le bonheur pour un paranoïaque c’est difficile. Je devrais savoir dans
deux ou trois semaines si je vais à Lille. Je sais pas pourquoi politiquement
je me considère à gauche, ma façon de vivre la révolte? Le monde du paranoïaque
c’est un peu mille neuf cent quatre-vingt-quatre de Georges Orwell. On y est à
Big Brother, la machine sais tout sur nous, le seul geste de révolte sensé que
je devrais faire c’est de me débrancher pourtant je le fait pas ça sort ma schizophrénie
de la solitude avec ça je suis en contact avec mes pairs, mes pareils. Le vent
souffle fort, j’espère pouvoir me rendre au centre de recherche… Les tracteurs
passent, Montréal sans ses outils serait pas la même, quand on sort dans des
temps pareil faut être prudent. Je savais que j’écrirais un jour mais pas dans
quelle condition. Je crois que je l’attendais la machine… Elle est pas vraiment
approprié pour les textes de révolte surtout qu’avec les années elle s’est un
peu en allée la révolte. Je ne manifeste que par écris, je ne vais plus dans la
rue… J’y avais croisé des professionnels de la manifestation pour pas dire de
la révolution des barbus à la Marx, Karl de son prénom. Depuis ce temps-là je
me suis résigné, j’ai décidé d’être honnête et d’arrêter de consommer, ça sonne
comme un slogan marxiste mais la seule consommation que j’ai arrêté c’est l’alcool
et la drogue deux substances qui engraissent largement les mafias de toute
sorte… Voilà j’écris ça et j’ai peur… Je sais pas pourquoi on associe souvent
la bière au plaisir du prolétaire pourtant j’ai vu des gens mourir plutôt que d’arrêter
de boire. Je sais pas comment vous écrire que le peuple a besoin de foi, mais
ça aussi, plusieurs préfèrent aller jusqu’à leurs derniers souffle sans croire.
Bon! Je suis quand même pas curé mais un peu de spiritualité ça peut pas faire
de tort, plusieurs regrettent de ne plus croire mais pour changer ça prend si
peu de foi… Incroyable voilà ce qu’on me dis on n’y crois pas, pourtant ça
marche… Je pense aux amis qui sont partis ce sont eux ma force supérieure. Je
crois que de là où ils sont-ils veillent sur moi. Je vous offre ce texte bien imparfait
vous pouvez vous payer ma tête, moi je fais une petite prière pour vous…
Quelques mots encore pour terminer sagement un Pater Noster c’est jamais de
trop, je salut ma lectrice de Deux-Montagnes j’espère que la température les
retarde pas trop pour leurs retour. Je termine donc là-dessus comme toujours en
vous remerciant d’avoir lu patiemment jusque-là!!! J’en rajoute un peu parce
que j’ai pas trouvé de chute originale. À la prochaine!!!
Bernard
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