Bonjour!
Bonsoir! Quatre heure du matin, les camions de déneigement passent rapidement.
Mon écriture est pas égale j’arrive pas toujours à avoir de la force et à vous
raconter quelque chose de neuf. Les heureux snowbirds s’en vont bientôt en Floride.
J’ai une pensée pour celle qui est partie définitivement. Parfois je m’ennuie
même si on s’entendait pas… Je vais encore essayer de vous inscrire mon senti.
Je suis las à tenter toujours l’écriture de mon univers intérieur parfois j’ai
le grand poète en tête en fait j’en ai deux ou trois qui ont fréquenté l’institut
d’un bord ou de l’autre… Je pense à un vitrail que j’ai découvert dans un
escalier… Ça sent plus la cigarette, depuis que j’ai arrêté je trouve que ça
pue, surtout les cigarettes de contrebande. Je sais pas si les patients
pouvaient fumer à l’époque des congrégations religieuses… La dernière fois que
j’ai discuté avec le psychiatre chercheur il semblait regretter cette époque,
aujourd’hui ce sont les services sociaux qui nous stigmatisent, les montants d’argent
déposés partout en même temps… Le bas de la ville les maisons de chambres c’est
là où vivent les anciens pensionnaire asilaire, si on reculait cent ans en
arrière on m’aurait gardé chez les sœurs… Il y aurait une histoire des soins à
écrire pour ceux qui étaient violent dans l’ancien temps… Je vais-je crois
sortir cet après-midi, j’ai toujours l’image du poète il a finis à l’asile mais
c’est pas plus mal, c’est autre chose qui m’habite depuis longtemps, au cours
secondaire on aimait pas beaucoup qu’on s’intéresse au perdu… Me souviens de
cette enseignante de français qui nous parlait de ses enfants qu’elle envoyait
à l’école privée avec son salaire d’institutrice de l’école publique. C’est là
je ne sais pourquoi que j’ai commencé à m’intéresser à la poésie, Francoeur,
Péloquin… Je crois qu’on m’avait rayé de l’enseignement, je trainais dans les
locaux étudiants en assistant parfois au cours déjà je n’en faisait qu’à ma
tête… Je suis bien conscient qu’aujourd’hui je suis trop vieux pour la poésie.
Je vous raconte ça parce-que je m’accroche qu’il ne me reste que ça pour pas
mettre fin à mes jours, les vieux « poètes » c’est pathétique… Ain’t
no rock’n’roll encore là c’est une affaire de jeunes hommes pas de vieux
bonhommes… Je viens de me perdre, comme souvent quelqu’un est passé sur la
passerelle pour aller je ne sais où à cinq heures du matin. Mais oui dans le
bas de la ville les sœurs missionnaires de la charité s’occupent encore des
laissés pour compte, de ceux qui en ont assez et se laissent dériver dans le
malheur… Voyez-vous je le répète je suis un pauvre fou qui essais de vivre de
mémoire… Ce que j’écris c’est pas important c’est juste le geste qui compte. L’enseignant
universitaire me demandait combien ça faisait de pages milles mots, deux! Je
termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques
mots pour vous dire à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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