Bonjour!
Bonsoir! Il va pleuvoir et demain ça va gelé, deux multi-poqués sortent d’un
taxi. Un couple un gars une fille, on se demande comment ils font pour se payer
le taxi. C’est un peu affolant de voir que ce monde-là est quand même tout
près. La ville grouille, aujourd’hui j’ai encore le dessus sur moi… Je pense à
ce gars au parc Jeanne-Mance avec un t-shirt où est inscrit police… Je crois
que les snowbirds vont partir bientôt. Aujourd’hui j’ai regardé une émission
sur Versailles et les travaux qu’ils y font, l’histoire à ses raisons. J’ai
encore regardé des photos de la France, du premier voyage que j’y ai fait. À l’époque
je buvais pas mal de vin, souvent ivre, la femme avec qui j’étais je sais pas
ce qu’elle me trouvais… Je pense aux feuilles d’or qui recouvrent Versailles…
Je suis loin de mon senti avec ça… Jeudi soir la paye, j’irais bien prendre un
café pour après allés au cinéma mais j’ai pas envie d’y aller seul. Je sais pas
qui inviter… Je vais rester chez moi… J’attends des nouvelles sur mes textes de
mon ami agent de programmation… Parfois écrire c’est difficile c’est pas
enluminé dans l’or comme à Versailles. Juste quelques mots pour dire le temps
qui passe la peur qui va avec, la vieillesse qui approche… Ça file, ça file
vite et on reste pas grand-chose, on est rien… Toujours écrire parce que c’est
l’essence mais je suis trop sérieux. Les journées s’étirent mais ça reste gris…
Parfois je trouve le plaisir quand j’ai terminé de vous écrire… Je m’ambitionne
un peu trop. Souvenir d’une bande de fous alcoolique, on comptait les bières
bues parfois, je dis parfois mais c’était toujours idiot. La copine de l’époque
française elle avait un amant, j’ai lu un peu tard, quelques années après la
rupture, la lettre qu’elle m’avait écrit pour me dire qu’elle continuerais à
faire l’amour avec moi. Je m’étais donné beaucoup de trouble et aujourd’hui je
me demande pourquoi elle me l’avait pas dit de vive voix. C’est pas grave je
crois que c’était mieux comme ça, ça m’a permis d’assister à quelques shows de
danse contemporaine. Je vous fait des confidences c’est de l’ordre de l’intime,
je suis incapable d’écrire autrement, imaginer c’est pas mon fort en même temps
c’est à vous de vous faire une idée. Je pense à ce prof de littérature dans un
film, il faisait des remontrances à un de ses élèves je crois qu’il lui disait
qu’il étais pédant. Dans le monde d’où je viens quand on a la tête qui « travaille »
on appelle ça de la masturbation intellectuelle, c’est juste une façon de
parler je crois pas ça. Souvent ces mêmes personnes pour dormir elles ont
besoin de l’ivresse de l’alcool, mais vient un moment où ça ne fonctionne plus,
avec ou sans, la matière grise se fait aller. Je termine donc comme ça en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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