Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je suis vide, aujourd’hui je suis sortis pour participer à une
recherche au centre Fernand Séguin. Pour revenir j’ai attendus l’autobus mais
avant la charrue est passée avec tout le boucan, le conducteur m’a dévisagé je
croyais qu’il voulait me passer dessus. Je me rétablis des difficultés que j’avais
à marcher, je suis content. Quand je suis fatigué y’a un grand silence qui se
fait en moi, je pense au froid à ces gars qui cherchent un abri… Si y’en a un
qui viens dormir dans l’édifice je vais le laisser là… Je me souviens d’avoir
déménager aidé par le patriarche dans un temps froid, c’est y’a plus de trente
ans… Ce matin en attendant l’autobus un gars cherchait une maison de chambres
sans punaises… C’est la misère ces bestioles… Y’en a qui se font tellement
piquer qu’ils se roulent tout nus dans la neige… Souvenir de ce junk où j’avais
mes habitudes de consommation, y’avait des coquerelles dans les interstices du
bar…Je change de sujet ça me tente pas de ramener ça, j’en parle trop souvent.
Vendredi soir on va faire attention au courant d’air. La semaine prochaine je
vais passer un scan pour la recherche… Je suis un peu paranoïaque à ce sujet
mais je crois qu’il y a pas de danger. Je vais amener ma force supérieure avec
moi. Ça sent la patate frite dans le vinaigre y’a longtemps que j’ai mangé ça,
j’économise je mange ce que j’ai acheté au supermarché. En vieillissant je
perds la mémoire. Ce matin j’étais incapable de dire à la chercheuse sur quoi j’avais
écrit la veille… C’est terrible j’hésite à chercher dans les dossiers de l’ordi,
j’ai peur de perdre ce que je vous écris, une voiture klaxonne le vent souffle
la neige est poudreuse mais oui il neige encore… Je pense aux snowbirds qui
vont passer en banlieue et rendre visite à la matriarche. Je crois que bientôt
ils vont partir pour la Floride… J’ai regardé les soldes de voyages dans la
presse plus. J’aimerais quand même partir pour Lille en mars… Je me répète c’est
triste mais au moins je gèle pas des pieds, je sais ça pas de rapport mais qui
a dit que c’était nécessaire et tout à coup je pense à Ionesco à comment j’ai
fait sa connaissance avec la cantatrice chauve dans le cahier des sports et ses
chroniqueurs déjantés de la belle époque de La Presse. C’était y’a longtemps la
vie avait pas commencé à me brasser, pourtant l’absurde à finis par m’atteindre
et ça m’a fait très mal, pauvre fou… Y’avait
pas que le docteur Ferron avec le rhinocéros, Ionesco aussi on était gâté
pourris et on restait assis. J’aurais mérité d’être encorné comme toujours j’y
ai rien compris, je croyais qu’après le référendum on aurait la paix maintenant
je crois que la Catalogne est plus avancée que nous. Je termine là-dessus en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous allez revenir pour
une prochaine!!! Ciao!!!
Bernard
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