Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai été heureux de rencontrer quelques un d’entre vous,
lecteurs, lectrices… Parfois j’ai le désir d’abandonner mais je sais pas avec
quoi je remplacerais cette écriture… Cette nuit je reviens encore avec mon
senti, j’espère que vous me trouver pas exaspérant. Rien, j’ai rien à dire c’est
vide pourtant je vous l’écris. Je suis pas Michel Leiris pour vous écrire mes
rêves et les analyser… Pourtant mon senti c’est un peu inconscient mais là
quand j’essaye ce type d’écriture c’est raté. Demain je vais téléphoner à l’agent
de programmation pour savoir où ils en sont rendus avec le voyage à Lille… Je
pense à Dieu, comment Il rend irritable certaine personne moi j’essaye d’y
croire je dis pas que j’y arrive. Parfois mon rétablissement je le trouve en
relaxant à la lecture de bandes dessinées. Mes snowbirds sont sur leur terrain
de camping fleuris les chanceux… Ici ont gèle, je dormirais pas dehors… Je veux
pas perpétuer l’école des poètes maudits, je vais rester en vie… Je connait pas
vraiment la malédiction des grands poètes. Je suis juste et je sait pas si on
peut dire ça un écrivassier. J’avais pris des résolutions j’ai marché au moins
une demie heure aujourd’hui, je devrais m’équiper d’un podomètre… À l’arrêt d’autobus
dans l’abri un gars se roulait un joint… J’ai regardé dans le guide de Paris
pour trouver où est la porte Saint-Denis dans le deuxième arrondissement. Je
sais je pourrais vous écrire un texte avec une introduction un développement et
une chute mais je préfère la « liberté ». Encore cette nuit on entend
les tracteurs, c’est le réel de Montréal l’hiver… Ai mangé un yogourt. Demain c’est
la paye des petits vieux malheureusement on peut pas siroter un café dans le
parc. Je pense aux verrières du deuxième à Paris c’est beaucoup plus
intéressant, ça a plus d’histoire que nos centre d’achats. Je pense quand même
au Centre de commerce mondial de Montréal, un bel endroit… On y trouve un
morceau du mur de Berlin… Je commence à avoir sommeil… J’attends le dépôt d’un
montant avant d’aller me coucher… Bon on vas y aller ad lib, juste lancer des
mots au hazard, comme Pollock peignait, en garrochant des mots dans l’écran,
parlant peintre y’a une magnifique toile chez mon ami sclérosé. Voilà le
montant est déposé, je vais pouvoir payer le loyer et manger. C’est des
confidences que je vous fait les hommes au Québec ont jamais aimé divulgué
leurs salaires, c’est un tabou là aussi de l’ordre de la maladie mentale et du
pouvoir. Je voulais juste dire que j’écris de la façon dont Pollock peignait,
tout est dans le geste c’est un peu idiot. Je réfléchis pas au mots… Pourtant j’arrive
à la fin mon écran est noir et blanc, votre pauvre fou à réussis à en écrire un
autre ce soir, si vous remarquez quelque chose faite le moi savoir. Je termine
en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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