Bonsoir!
Bonjour! Viens de manger une pizza comme le prolétaire que je suis. Demain j’ai
deux réunions, une de mon groupe d’entraide l’autre du comité des usagers… Je
sais pas si ce seras aussi froid qu’aujourd’hui… Je pense à la passion, au désir
de faire quelque chose avec l’écriture. Je pense aussi à cette époque où j’étais
très pauvre, on me donnait quelques boîtes de conserve et du baloney j’avais
que ça à manger… À la fin de ma dérive je suis allé manger des hot-dogs dans la
roulotte du regretté Pop’s. Je sais pas pourquoi le fait de savoir que cette
roulotte étais là ça m’a aidé à me rétablir. Pauvre! Je le suis encore mais c’est
suffisant pour un homme seul… J’essaye comme souvent de m’arracher l’âme sans
faire de mise en scène, juste dire mon malaise. Je sais pas pourquoi après un
moment à regarder la télé j’ai des pensées mortifères comme dirais l’ami… Je
vous écris et ça m’aide à m’en débarrasser… Vous allez dire que je fais pas
assez de sport mais ça m’ennuie quand je suis seul… Je vous écris pas une
longue complainte à faire sauter les embâcles émotives pour se perdre dans une
débâcle de mots malheureux, d’enfant de malheur. Ouais! C’est loin d’un roman
fleuve, j’écoute le malaise… Je colore ma
singuliarité de pourpre, me saigne au frette de ces maudits mots
inconnus, j’arrive pas à les repérer pour mieux les écrire pour ensuite les
effacer. Parfois je me demande à quoi je peux bien servir, y’a au moins un
lecteur qui dis que ça sert à quelques chose… Non! Je n’irai pas à la chasse au
phoque, je laisse ça à mes camarades autochtones, je suis loin de la mer… L’hiver
c’est la pêche et parfois la chasse… Je suis trop urbain pour ces sports là.
Souvenir! J’ai longtemps été sans téléphone, je pensais toujours déménager et
voulait pas le faire installer, ça fait un bout que j’habite au même endroit…
Le tabouère de cycle anecdotique je l’ai pas… Quand on veux faire trop beau on
arrive à rien… Des phrases pas de bouts. Faute d’écrivain je serai un grand
bouffon triste, la larme comme une alarme, je serai avertis. Le temps que je prends pour vous écrire me
soulage m’apaise… Je pense que je vais m’en tirer avec un peu de gratitude
autrement j’ai déjà connus pire. Voilà! Je regarde mon ombre sur le mur c’est
ma seule compagne, l’angoisse est toujours là mais j’arrive à vivre avec… Je
suis pas rigolo mais parfois nigaud. Je veux vous garder à bord du texte avant
de vous jeter… Ma bouée ce seras d’autre mots auquel j’espère vous allez vous
accrocher. Je laisse là la misère ce soir… J’ai débuté avec elle je termine
sans… J’ai bien mangé, j’arrive quand même pas à faire de belles métaphores. Ce
seras tout pour ce soir comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Je termine vraiment avec une finale, à la prochaine!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire