Bonjour!
Bonsoir! Me suis tapé un bon show de guitare électrique sur Vintage guitar
magazine, en fait c’est un show de pédale si vous voulez savoir ce que deux
gars font dans une chambre d’hôtel… Une chance que je les ai jamais eu comme voisin
https://www.facebook.com/thatpedalshow/?hc_ref=ARTvaMMgp2ksrFJV_lfuvetDmnpfon11ZPU2LwuH3wKLDHJ2BwArvoErVSJmK4u6Jw8 Ils auraient payé une traite à ma
schizophrénie.. Cette nuit c’est pas très inspiré… J’entends sacrer dans ma
tête c’est comme en écho mais ça pas duré… Je pense au stigmate à comment on
associe au crime dès que tu dis ta schizophrénie… Des savants m’ont déjà traité
de gros cave parce que je disais que je suis schizophrène paranoïaque. Je vois
pas comment je pourrais aider si je le dis pas… Ma vie est faite d’ordinaire…
Je sais pas sur quel versant de la folie que je vais descendre, je suis déjà
bien bas… La santé mentale ça fait pas des bons shows. J’ai pas le rire facile.
Je pense que le Québec à jamais autant été showbiz, on a fait tomber de grosses
têtes mais comment ont dis? Le phénix renait de ses cendres… Des shows et des
shows les gens veulent s’amuser, faut quand même être en moyen c’est pas donné.
Aussitôt qu’on ose parler du règne de l’humour on passe pour un jaloux… Je
pense aussi à la plainte de ceux qui disent que les salles pour la relève
musicale sont toutes fermées, j’expliquerais ça avec l’arrivée à la retraite d’une
génération, comment écrire, les petits boui-boui sont moins fréquentés les gens
se sont rangés… Y’en a quand même qui essayent de contrôler leurs consommation
ils n’y arrivent pas, un soir une bière ça va mais ils vont quand même virer
une brosse à un moment, je sais pas quand mais ça va casser. Je suis encore dans
mon sujet de prédilection, le showbiz ça rime avec boisson… Parfois pour
certaine personnes ça semble mal d’être sobre, sous prétexte de poésie ils
cultivent l’ivresse, la déprime et le désespoir pourtant ça fait mal y’a pas de
plaisir vient-un moment où on ne bois plus la bière raffinée des microbrasseries
mais plutôt la kingcan populaire du dépanneur… Je les vois dans la rue le
visage ravagé au prise avec l’urgence de consommer, quand on leurs offre d’aller
manger y’en est pas question, ils veulent de l’argent pour les substances. Je
sais pas ce que le poète à a dire de cette souffrance, de cette autodestruction.
Parais qu’à Montréal y’a trois milles itinérants, c’est beaucoup… L’itinérance
ça le dis c’est d’être dans un itinéraire pour trouver des endroits pour vivre
où dormir. Une autre chose étrange ce rêve qu’on les consommateurs de s’en
sortir seul et d’être applaudis, c’est paradoxal. Je suis pas loin de terminer,
j’ai déjà donné des petits shows pas trop originaux. Encore une fois je vous
aurai écris de mon mieux, laisser le mon’onk que je suis vous remercier d’avoir
quand même pris le temps de lire jusque-là!!! Je termine comme toujours en
souhaitant à la prochaine j’espère!!!
Bernard
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