Bonsoir!
Bonjour! Ce matin je me suis réveillé en cherchant un sous-vêtement,
sous-vêtement que je porte… Hier j’ai eu beaucoup de plaisir à regarder une
émission des Racines et des Ailes tournée sur les chemins du massif central, en
haute définition c’est magnifique… La France vue comme ça c’est quand même un
beau pays tous ces châteaux qu’on restaure, ces pâturages et ces fromages qu’on
fabrique cette tentative de redonner vie à la campagne, au terroir, d’une façon
plus humaine plus près des gens, plus conviviale je dirais… D’un autre côté je
crois pas aux herbes médicinales pas plus qu’au façon « naturiste »
de soigner les vaches… Hier dans LaPresse+ on parlais d’une ferme laitière près
de Montréal qui fermais, les habitants étaient trop fatigués et sans relève… Ça
fait des années que j’ai conscience de cet espèce de retour à la terre, ça
marche pas du moins pas longtemps. Ils se réapproprient le terroir, ça marche
un moment et quand vienne les temps durs ils retournent à la ville. Je reviens
sur mon senti j’ai toujours été très urbain incapable de reconnaitre une vache
ni du cul ni de la tête, j’aimerais quand même bien être fromager mais je suis
un peu vieux. Cette nuit je vous écris et j’ai sommeil… Les produits naturels,
bio, pourquoi pas mais parfois ça ne dure qu’un été, que le temps des vacances.
Fromage oui! Mais on la mangeras pas la vache pourtant elle a été bien traité,
la viande est tendre. Je suis pas agronome j’y connais rien, je saurais pas
conduire un tracteur, une faucheuse… Si je reviens chez moi cette nuit le
voisin ronfle comme une vache qui meugle… Mon senti cette nuit il est fait de
sommeil, j’ai lu quelque part qu’il fallait empiéter sur le sommeil pour faire œuvre
utile… Il neige encore, l’hiver je crois que les vaches sont à l’étable, la
matriarche a toujours eu son côté fermière, le dimanche elle écoutais sur
Radio-Canada télé, l’émission La semaine verte, peut-être qu’elle l’écoute
encore c’est après la messe télévisée. Ce matin j’ai le senti endormi, quand je
buvais trop de lait on me traitait de grand veau, bein voèyons! J’arrive plus à
vous écrire sur la campagne, je pense aux abattoirs de la ville, au roman La
Jungle de Jack London dans les abattoirs de Chicago, c’est là que se perd tout
l’aspect pastoral de la campagne, les vaches ont les trouves belles mais pas dans
son assiette… Souvent les femmes de mon âge font une sorte de cuisine
végétarienne et se soignent d’herbes dans des petits pots. Elles ont toujours à
les entendre des médecins un peu baba-cool qui les encourage dans leurs vies
vertueuse et bénéfique… Moi mon médecin c’est un tout jeune homme je pourrais
être son père, il est très chiche sur les médicaments et c’est tant mieux…
Voilà cette nuit on est sortis du goulag et loin de mon senti. Je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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