Bonjour!
Bonsoir! J’ai fait la sieste, je croyais être le matin… Mais non, c’est la nuit
qui commence. Il est dix- sept heure treize. J’ai le senti pas mal vide ce soir…
Noël dans à peu près un mois… C’est la Thanksgiving américaine, les festivités
de noël commencent ce jour-là. Disons que c’est le départ pour les partys de
bureau. Je suis pas trop nostalgique, souvenir d’un mauvais minuit chrétien
chanté avec les gars à la brasserie on nous avait mis à la porte, on était de
vrai yable. Je m’ennuis pas de ces Noëls-là. À un moment dans ma vie j’ai vu
que j’avais pas ma place, sans parler de la psychose dans laquelle j’étais j’ai
décidé de consulter, le patriarche comprenais pas, c’est vrai que c’est
difficile à expliquer une psychose et encore plus la schizophrénie. Dans le
temps des fêtes la vie était encore plus difficile… Des fois j’ai l’impression
qu’il y juste moi qui ai fait des conneries. Je pense que les gens s’en vantent
pas… Je vous ferai pas l’écriture du pauvre type… Je sais qu’il y en a quelques
un d’entres-vous qui vont faire des abus d’alcool, mais ça va s’arrêter là, moi
c’était toujours, tout le temps rien de drôle là-dedans… Même quand j’avais
tout perdus je perdais encore c’étais ma folie, l’oncle disait que j’avais bu
trop vite en trop grande quantité que j’étais plus capable, tant mieux j’ai
arrêté… Le patriarche et les oncles sont tous regrettés maintenant c’est nous
les oncles, on a quelques nièces et neveux avec des enfants qu’on chérie… Je
pense au serveur de la brasserie qui souvent était aussi ivre que les clients.
Comme souvent je suis dans les vieilles histoires… La première chose qu’on
faisait après que le facteur sois passé on allait changer le chèque et on rentrait
à la brasserie… Je suis pas fier de ça mais je croyais que c’était le normal
des choses. Je pense que c’est ce qui m’a
rendu fou… Les gens travaillaient prenaient leurs paye et se faisaient une vie.
Moi je travaillais juste assez longtemps pour avoir droit à l’assurance chômage
et pour le reste je buvais, j’étais un écarté, jusqu’au moment où la peur s’est
emparé de moi, la peur et la schizophrénie. Je vous mentionne ça souvent de ce
temps-là, j’ai le propos aviné. Fallait quand même la boire cette bière-là, l’ami
représentant m’expliquais que la bouteille valait plus cher que ce qu’il y
avait dedans… Je pense à la taverne « verres stérilisés » sur le
plateau, je m’ennuis pas de ça j’en parle peut-être un peu trop. C’est toujours
mon thème de prédilection, je parle pas trop de mon senti, me souviens de l’aubergiste
qui était tout heureux d’avoir son permis pour vendre de l’alcool. Enfin ce
soir je suis bien chez-moi. Encore quelques mots, ça faisait des Noël triste.
Voilà pour maintenant je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!
Quelques mots encore en espérant que vous continuez à lire!!! Ciao!!!
Bernard
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