Bonsoir!
Bonjour! Votre humble serviteur perd lentement sa conviction que l’écriture
peux changer quelque chose dans sa vie. Aujourd’hui ça va mieux qu’hier, le
centre local de service communautaire quand j’attends là ça me rappelle les
longues heures d’attente à l’hôpital pendant les psychoses. Heureusement hier j’étais
pas psychotique, ce matin je suis allé à la clinique pour les radiographies ça
s’est fait vite. Dehors c’est un froid hivernal… Dans l’autobus j’ai croisé une
femme à la gueule de serveuse dans un bar du plateau, plutôt jolie mais un peu
fripé, la dégaine d’une artiste sur le déclin du genre à s’être tapé quelques
dépressions. Je lui aurais pas fait mal… Aujourd’hui j’ai fait ce que j’avais à
faire, je me sent mieux, hier j’ai raté une réunion, je me sent mal on retourne
pas mes appels, c’était bien involontaire cet oubli… Vous devez être écoeuré de
mon délire sur le senti, je vais essayer de pas déprimer… Je pense aux snowbirds
je les ai jamais autant vue que lors de leur voyage en Espagne. Je pense aux
dix jours que j’ai passé là-bas comment j’ai aimé marcher dans Barcelone et
dans Madrid… Cet-après-midi je suis nostalgique… Avec un copain on parle de
peut-être partir pour le Viet-Nam, le Cambodge, et le Laos ce serait l’automne
prochain… La semaine prochaine je suis très occupé, réunion lundi du groupe
Reprendre Pouvoir avec une invitée de Belgique, mardi colloque de l’Association
québécoise de réadaptation psychosociale où je parle dans un atelier des cinq
enjeux de la participation à une création collective, mercredi livre ouvert
dans le cadre d’une bibliothèque humaine, jeudi je parle de mon parcours à des
étudiants en travail social. Parfois je crois qu’on apprécie pas que je
mentionne mes occupations… Évidemment que je suis sur le gros nerf quand je
pense à tout ça, je parle beaucoup sur plusieurs tribunes mais je suis pas très
bon pourtant on me demande souvent. C’est toujours mon senti, cet après-midi je
me dénigre pas je vaux autant que tous les autres, je fais mon possible… Je
suis un peu fatigué, j’écris sans savoir quel résultat il y auras, je suis pas comédien, je veux que ce soit
vrai ce que je vous écris… et je la ramène souvent avec ces épisodes downers à
essayer de vous dire que le bonhomme il est encore en devenir, un peu vieux oui
mais le rétablissement c’est ça on y arrive jamais c’est un parcours… J’ai pas
lu le journal électronique ce matin, je termine la rédaction et je vais le
faire. Lentement mon mal de dos disparait… Le défi c’est d’écrire quelque chose
qui se « tiens ». Ça semble pas être ça pourtant le fil tenu de la
posture c’est moi, c’est mon senti encore une fois… Voilà! J’y arrive, ça prend
une conclusion malgré que je laisse tout ça ouvert… Je vais terminer avec
toujours les mêmes mots. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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