Bonjour!
Bonsoir! Sombre et gris aujourd’hui, Je sais pas trop quoi vous écrire me
semble que je vous ai toute raconté ma vie. Souvenirs de ces samedis de
désespoir où je voulais en finir, l’ambulance finissait toujours par arriver
pour me conduire à l’hôpital. J’attendais des heures et des heures… J’aimais
pas beaucoup les centres de crise… Y’a longtemps que ça m’est pas arrivé et c’est
tant mieux… C’est la fin du mois un se cherche des cigarettes, l’autre du café
et un autre de l’alcool. Je veux bien aller au plus profond de mon senti,
dehors c’est presque la nuit. La télé diffuse le match de football de la coupe
Vanier… Les voisins déménagent des meubles… J’essaye d’écrire du nouveau, pense
à tous ces voyages que j’ai fait… Je vais illustrer avec une photo de New-York…
Dans ce voyage là comme dans celui à Toronto j’ai entendus les gens m’insulter,
c’est peut-être des voix… Cette saloperie de schizophrénie, souvenir aussi à la
sortie de l’autobus ce gars qui m’a flatté l’épaule pour m’encourager. J’étais
allé là pour prendre le beat… Cet après-midi c’est négatif… Ça me fait mal
quand je vous raconte ça, comme si j’étais obliger de rester chez moi de voir
qu’à la télé pourtant… J’ai mal, j’ai mal pourtant j’ai rien fait de grave, je
crois pas être si fou sinon j’aurais pas mon passeport… Ce matin la chronique
voyage de LaPresse+ était pas très intéressante on y parlais que de ski alpin…
Je me souviens je faisais du ski de fond avec un copain c’était bien… Je pense
au praticien ressource à la retraite qui est un champion dans cette discipline.
Y’avait ce bonhomme avec qui on allait à Saint-Roch près de Saint-Tite on était
juste de jeunes gars dans ma tête c’est comme si on y étais allé très souvent
mais c’est à peine deux ou trois fois… Je crois qu’on faisait de la raquette,
une fois on était monté en pleine tempête de neige avec le directeur adjoint de
l’école dans sa Camaro. On était jeune et fou, aujourd’hui j’aimerais bien me
retrouver les pieds sur la bavette du poêle et me chauffer en regardant de
temps en temps le feu… Je suis dans le cœur de la ville dans le goulag
occidental, j’aimerais bien la forêt, la campagne… Je sais pas pourquoi j’ai
envie de pleurer… C’est vieux tous ce que je vous raconte là. J’ai hâte qu’il
neige pour vrai ce seras plus clair… J’ai un parfum de soupe dans le nez, je
devrais pas rester accroché au passé mais c’est ce que j’ai à vous
raconter. Ma schizophrénie elle se calmait
quand je faisais des balades en voiture… Ça longtemps été comme ça, j’aimais
bien regarder les décorations de Noël. Si j’avais pas été si fou je me serais
fait une vie. Je rêve, je rêve toujours dans l’ennui. Voilà comme toujours je
termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je reviens bientôt à la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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