Bonsoir!
Bonjour! Une heure le matin, ai dormis un peu. Lentement la douleur disparait…
Je me demande pourquoi les schizophrènes dessinent souvent des monstres?
Peut-être parce que leurs souffrance est monstrueuse… C’est pas des dessins
porno comme on en voie dans les toilettes publiques… Moi je me suis inventé une
écriture pleine de fautes d’orthographes que vous devez trouver monstrueuse.
Chaque fois que je me place devant l’écran je fait de mon mieux, est pas Kafka
qui veut… Vendredi c’est la nuit, me prépare un café… Je pense à ma lectrice de
Deux-Montagnes, j’espère qu’elle continue dans sa belle démarche, son beau
cheminement… Je salut ici son conjoint qui viens de terminer sa saison de
voitures, de vintage cars… Mon mal de fesses c’est des souvenirs d’injections
qu’on me donnais y’a vingt ans… J’ai le derrière comme un steak attendris…
Viens de manger, toasts beurre d’arachides, ça à rien d’intéressant c’est juste
un petit déjeuner nord-américain… Cette nuit je suis pas torturé selon moi ça
me rend moins intéressant… J’ai une toune de Bob Dylan dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=5WS-TTNaLyg
Stuck inside of mobile with the Memphis blues again. Je pense à toute cette
culture anglophone dans laquelle on baigne, je devrais écrire américaine quoi
qu’en Espagne la radio joue de la musique avec des airs de flamenco. Avez-vous remarqué
que parfois j’utilise le même mot presque dans la même phrase, à Madrid à la
radio j’appellerais ça du rock andalou avec un soupçon de musique arabe.
Peut-être que l’ami gay avait raison, je ne sais pas écrire, je suis pas assez
sensible pourtant… J’ai jamais gagné de prix mais dans les cours comme dans les
ateliers on remarquais mon écriture… J’ai peut-être été dupe on m’a peut-être
menti mais je suis trop bien partis pour m’arrêter là… Je sais vous aimeriez
que je vous amène quelque-part, que je raconte quelque chose… Je commencerai
pas à me dénigrer, je suis ce que je suis un homme qui se cherche dans l’expression…
Le sommeil viens de me rattraper, j’écris pour vous en sachant très bien que l’audience
est limitée… J’ai un tic les trois points de suspension et maintenant je sais
pas pourquoi je pense aux dromadaires et aux chameaux pourtant je suis pas
Victor Hugo, mais que vient il faire ici le génie, misérables je suis
misérables pourtant le directeur de la santé mentale au Québec me disait de
donner l’exemple… Encore une fois pour ceux qui arrivent et qui ont raté voilà
un texte en dix parties https://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-1.html?spref=fb
Bon! C’est pas tellement comment écrire
mais plutôt quoi vous écrire, c’est étonnant cette nuit y’a un parfum de B.B.Q….
N’importe quoi vraiment n’importe quoi, comment dire et pourquoi? Ce matin je
vous place une photo de la « calle de Santa Isabel » j’espère qu’elle
va m’aider, en fait c’est pas une photo de la rue mais celle de la plaque. J’ai
assez dis de niaiseries pour cette nuit. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire