Bonsoir!
Bonjour! Vous croyiez vous en tirez ce soir, mais non! Je me suis reposé quelques
heures, ce soir dans le goulag occidental ce sont les feux d’artifices. J’écoute
ce que ça me dis à l’intérieur, hier on parlait de rythme pour la poésie c’est
ça qui est le plus difficile et retrouver sa tonalité d’enfant. La poésie on
veux qu’elle soit correcte quand c’est justement pas ça, il faut qu’elle sois
extraordinaire vous avouerez que c’est tout un bail. J’y arrive pas souvent, je
me rabat sur le parfum des bonbons Life Savers et la lecture de bandes
dessinées pour enfants. C’est vrai qu’on en a rien à foutre de mes petits
problèmes c’était plus important de trouver de l’argent pour acheter du chewing
gum où du chocolat, papa était toujours là le vendredi, je me souviens que le
vendredi il me donnait même de l’argent pour aller à la brasserie. Je sais pas
si ça existe encore ces lieux remplis de monde qui boivent de la bière en fut,
ça doit y’a maintenant tellement de bière artisanale. Remarquez que j’ai jamais
aimé l’alcool ou si peu c’était quand même la seule boisson que j’étais capable
de boire en quantité industrielle, je me rappelle avoir frôlé le coma éthylique
avec de la vodka, je suis toujours dans ma thématique, pauvre fou! Je me
trimballait dans les bars en faisant l’intéressant pendant que l’orchestre, le
barman, les waiters et les busboys gagnaient leurs vies à servir le gros lard
que j’étais. Je vous parle pas du disc-jockey, ils étaient tous plus
intelligent que moi remplissant leurs poches de ma faiblesse. Elle est finie
cette histoire là, je suis trop vieux pour sortir, c’est toujours le souvenir
de cette jeune fille au Café Campus qui dansait avec le diable au corps. Je devrais
pas écrire là-dessus, je me souviens très bien des problèmes que ça me causait,
le gars disait que j’étais un drifter, une épave il avait raison… Maintenant je
ne suis plus seul, je suis en compagnie d’un être spirituel qui veille sur moi.
Comment si longtemps j’ai voulu mourir, j’acceptais pas de vivre avec cette
maudite schizophrénie, maintenant ça s’est calmé, j’ai fait mes différentes
expériences je sais où ça mène, où ça m’a mené. Faut pas que j’oublie aussi que
j’ai été rejeté, ils avaient raisons j’étais qu’un jeton une pauvre crapule à
futon pourtant c’est loin et c’est long cette attitude de poltron… Le feu viens
de commencer ça pète et les enfants crient de joie… Les souvenirs c’est de me
colletaillé avec l’équipe de sécurité d’un bar, de me faire vider, de me faire brûler,
jeter sur le trottoir et ensuite de me faire casser un bras, je m’ennuis pas de
ça… Je sais on raconte pas ça, mais la rixe c’était une façon d’avoir un
contact humain, violent vous me direz mais présent quand même. Comme toujours
je termine et c’est la même histoire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!!Au revoir!!!
Bernard
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