Bonjour!
Bonsoir! Ai pris une petite marche dans le goulag occidental où si vous
préférez au cœur du Centre-Sud pas loin du théâtre Espace Libre. Chaleur
torride cet après-midi, le climatiseur est très utile. On en vois toujours un
qui passe avec sa caisse de bière en après-midi, ça semble pas les complexés,
je vais les laisser vivre… Je suis mémère c’est pas de mes affaires. C’est pas
très bien rédigé aujourd’hui… Je vais sur mon senti depuis que je suis à jeun
les gens sont gentils avec moi faut croire que je demande moins… J’essais d’éviter
les troubles je crois que ça tiens de la pleine citoyenneté des devoirs que je
remplis. Ça fait presque autant de temps dans ma vie à ne pas consommer qu’a
consommer. Je crois que j’ai bu pendant vingt trois ans et ça fait a peu près
la même chose que j’ai arrêté, c’est juste pour aujourd’hui… J’ai souvenir de
la shop, de l’huile et du compound qui collait à la chemise dans la sueur, les
lunettes qui me tombent sur le nez pendant huit heures à bosser… Fait frais
chez moi, c’est bien, me souviens de cette chambre où y’avait pas d’air, de ce
temps où je plaçais la radio dans la fenêtre pour faire profiter les voisins,
les passants de ma « belle » musique… L’alcool c’est pas de la
romance, la décadence c’est pas agréable. Vous voyez c’est encore mon sujet de
prédilection ça m’a marqué. À tout prendre je préfère beaucoup l’eau froide, ça
me désaltère vraiment. Abstinent je me sauve la vie. Dehors j’entends les
grosses motos, la musique des Harley-Davidson, c’est plus des gens que je fréquente,
j’aime pas tellement leurs images, leurs iconographies leurs tatouages. Je suis
rafraichis mais je fais pas mon frais… étrangement j’ai une pensée pour ces
cousins les fils des frères de mon père. Je sais pas pourquoi, peut-être que
eux ont eu une vie qui a du sens. J’ai toujours en mémoire cet oncle qui me
demande si je suis encore capable de me torcher… Je suis arrêté je pense à ce
que je vais vous écrire, un autre souvenir de ma sœur décédé qui parfois était
méchante. Je veux pas blesser personne ni tomber dans le drame, les émotions c’est
parfois difficile de les traduire en mots. S’agit de vivre, de l’écrire… Je
pense à l’argent à comment on valorise ceux qui en ont, à comment pour moi c’est
pas une valeur essentielle, je préfère les gens pauvres mais vrai… Une vie
parfois ça fait pas de cadeau pourtant j’ai toujours réussis à m’en sortir
jusqu’ici… La ville, le goulag occidental parfois dévore ses habitants, les
laisse au bord du trottoir, je pense à ces filles qui font le tapin, c’est pas
évident… J’aurai écris en direct de l’enfer sans pensés à le quitter. Je
termine bientôt, le goulag est pas rigolo. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!!
À la prochaine j’espère!!! Encore quelques mots, au revoir!!! À bientôt!!!
Ciao!!!
mercredi 6 juillet 2016
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