Bonsoir!
Bonjour! Je vais essayer de pas être trop lourd ce soir même si les barbares
ont encore frappés. Je commence à être à court de mots on vie tous nos drames
personnels. Le départ pour Washington approche, j’ai hâte. Je veux pas vous
écoeurez avec mes écritures, ça reste toujours des nouvelles du goulag
occidental, de ma vie intérieure aussi. Je pense au jeune garçon à qui j’ai
envoyé un recueil de bandes dessinées. Je veux qu’il se sente obligé à rien, j’avais
juste ça en souvenir le bien-être que ça m’apportais de lire, le bien être que
ça m’apporte encore… Les copains étaient pas toujours là, parfois il pleuvait j’en
profitais pour lire, je me souviens même de la colorée encyclopédie Tout
connaitre, que je lisais aussi. J’écoute ce que ça dis, le soleil brille, il
fait chaud, je suis vraiment pas un grand poète je manque de mots savants. Y’a
un parfum de café que j’irais bien prendre sur une terrasse en bonne compagnie…
Je pense à l’écran comme à un écran de jeu, mais non je ne joue pas j’aime pas
ça, me souviens du jeu du pendu au bout du bar, les journées comme aujourd’hui
coin Saint-Hubert et Ontario, les fenêtres de la discothèque étaient ouvertes,
le staff de cet endroit je sais pas ce qu’il est devenus. Je reviens encore
avec mon thème de prédilection… Le barbu me jette dehors, je suis trop saoul,
je fait des niaiseries. Quand j’ai cessé de fréquenter cet endroit il a fermé,
quand à la brasserie rue Saint-Laurent elle a passée au feu ils l’ont jamais
reconstruit… L’oncle disait que j’avais bu trop vite que c’est pour ça que je
ne buvais plus, trop bu! C’est possible j’avais pas de fond… Je m’ennuis pas de
l’alcool j’y retournerais on me tuerais… Je me vois faire la tranche de bacon
sur la piste de danse des Foufounes Électriques j’ai réussis à me faire jeter
de ce trou aussi… On y voyait rien dans ces endroits il faisait noir, parfois
on rencontrais une connaissance qui disait si j’avais su que t’étais là je
serais pas arrêté. Je racontais à une copine que je m’étais jamais fait d’amis
dans les bistros, les brasseries où les bars. J’étais trop dingue. Quand je
bois je suis un briseux de party, rien de bon. J’ai jamais été sérieux pour
prendre ma vie en main, bientôt ça va faire vingt trois ans que je n’ai pas bu
je ne m’en porte que mieux. Aujourd’hui c’étais l’inspection du logement pour
la propreté j’ai encore des choses à améliorer. Le ménage ça me tue, je pense à
cet autre oncle qui m’avais dis « ça l’air que t’est plus capable de te
torcher » ça m’avait vraiment fait mal, c’est tout ce qu’il avait réussis
à me donner comme travail balayeur! J’ai
fait un peu de ménage chez moi. J’arrête et comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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