Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce soir votre ami à de la peine, je crois que c’est à cause de la jeune fille disparue à Calgary. Mais oui le mal existe… Le climatiseur fonctionne, j’essaye de vous écrire autre chose autrement. J’ai finis la lecture de mes bandes dessinées, je vais essayer d’en commander une autre en Belgique je crois que l’éditeur c’est Dupuy. Je sais c’est pour les enfants mais moi ça me repose ça m’apaise… Je vais où avec ces écritures, j’ai envie d’abandonner je suis à bout. Pourtant ça m’aide de vous écrire mes activités cérébrales et autre… Le sénateur Brazeau veut parler de santé mentale, il se sent équipés pour ça. Je suis capable aussi d’en parler, de ces événements psychotiques, de ces hallucinations tant que je serai moi je les vivrai… Je pense aux gens qui dénigrent autant que si ils étaient des enfants, ça fait mal… Je viens d’avoir une courte migraine ça m’élançait dans le crâne. J’espère que j’aurai pas d’A.C.V. bein oui! Il fait chaud à Montréal, dans le goulag occidental aussi parfois il fait trop chaud pour travailler d’autre fois il fait trop froid. Vous savez je sais faire que ça écrire et j’aime ça, mon écriture correspond pas nécessairement à ce qu’on attend des grands textes, c’est une écriture du quotidien, du sommeil, des repas, des boissons, de la lessive, du ménage, du rangement. Je fais ça sans vraiment en être conscient. On vient d’annoncer un autre attentat en France, ça finiras donc jamais ces morts. Ça aussi ça m’émeut, j’ai les larmes aux yeux… C’est à Nice l’attentat, un véhicule qui a foncé dans la foule… C’est désespérant. L’après-midi se termine, la télé est sur les actualités, ça vous dis pas mon état d’esprit. J’essaye de faire œuvre mais je sais pas si c’est de l’orgueil… Je me sent abattus, je dors pas la nuit, ce soir y’a l’émission télé Des racines et des ailes. Je vais la regarder, j’ai pas toujours été capable de regarder la télévision. Parfois je pense au monde dont vont hériter les enfants. Le président Hollande explique son engagement de président ça a souvent affaire avec la mort avec le drame. Je vous écris et je suis pas à l’attention, j’écoute ce qui se passe en France. J’ai comme toujours pas envie de rire. Je sais pas quelle photo je vais vous présenter. Juste vous écrire comme ça, ça me calme, beaucoup d’impuissance devant tout ce qui se passe. Attentat sur la promenade des Anglais tout près de l’hôtel Negresco, un camion criblé de balles au moins trente morts et des centaines de blessés. Je cesse de vous écrire là-dessus… Je sais pas quand ça va s’arrêter. Parfois j’ai envie d’aller vivre loin de tout dans le bois… On nous montre pas les images des morts. C’est la fête des français et on est pas sur que c’est un attentat. Je termine donc là-dessus, . Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard