Bonjour!
Bonsoir! J’ai dormis toute la journée, je suis fatigué d’entendre les nouvelles
sur cette fusillade et sur cet autre carnage. Je suis content pour mon lecteur
qui s’est trouvé un terrain de jeu à sa mesure aux îles de la Madeleine. J’ai
quand même hâte d’aller à Washington. C’est pas évident d’écrire comme ça à
tous les jours. Je suis tout décalé dans mes heures de sommeil, cet après-midi
c’était plus frais j’ai quand-même démarré le climatiseur… Je bois un café
tranquillement… Je pense que mon histoire avec la douce est terminée, c’était
impossible. J’arrivais pas à la comprendre en tout cas si elle téléphone je
vais répondre… J’arrive pas à vous écrire mon senti, hier j’étais tout dans la
douleur cet après-midi je suis vide. Les policiers de Montréal ne commentent
pas le drame. Ouais! Je me relis et je suis dans l’incapacité. C’est difficile
de vous écrire dans cette solitude quotidienne. Personne à mettre en scène
juste mon narcissique moi, mon je comme toujours. Je ressens l’humidité, c’est
collant… Je suis confus dans cette relation qui se développait. Je n’écris pas
tout avant j’avais cette fâcheuse manie de tout écrire sans égard à ceux que je
pouvais blesser. Je suis pas docteur, ni médecin et je courre après la
notoriété avec l’idée que ça pourrais remonter l’estime que j’ai de moi.
Pourtant je crois que l’humilité peut-en faire plus. Aujourd’hui j’ai parlé à
personne, y’a que la télé qui parle et je peux pas lui répondre. J’étais dans l’erreur
la douce m’a téléphoné pour un piquenique ça me réjouis. Arrive de piqueniquer
avec l’amie, on s’en tient à ça amie pour le reste y’a d’autre femme… Je lui ai
raconté ma paranoïa sur la poignée de toilette que je croyais brisée selon moi quelqu’un
est entré et l’a cassé, c’est de la folie… Mais oui! Une amie pas une blonde! Y’a
des voitures où le conducteur est assis, stationné sur du Havre… Là est aussi
ma paranoïa j’ai cru voir un psy que je connais. J’ai expliqué à l’amie que ma
paranoïa se passe souvent quand je suis en relation, comment écrire cette folie
ça aussi c’est mon senti. Je sais pas si je vais arriver à vous faire un texte,
encore ce soir j’ai mal j’ai froid… Mon handicap il est mental, j’essais
toujours de vous en faire part, cette folie me fatigue elle me lâche pas… Je me
vois qui sort par la fenêtre de la chambre au sous-sol et je rampe dans le
gazon pour que personne s’aperçoive que je suis sortis, cette peur d’il y a
longtemps me fait toujours mal… Je suis sortis de la cour y’a longtemps, il s’est
passé plein de choses et je suis toujours vivant… Maintenant je suis chez moi j’essaye
de raisonner ma paranoïa… C’est pas ma volonté c’est la volonté de Dieu. Je
termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Je rajoute quelque
mots ça m’apaise. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
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