Bonsoir!
Bonjour! Je sais pas… Juste vous dire que l’ordi marche au poil. Je crois que
je vais utiliser une photo de l’œuvre du grand muraliste Zilon… Je suis mal
partis cette nuit, le climatiseur aussi marche au poil… Hier sur facebook y’avait
un débat sur la poésie et comment il faut être adulte pour s’y adonner,
rechercher le rythme et les paroles de la jeunesse d’une façon adulte et
mature. C’est difficile, très difficile je risque d’avoir l’image d’un taré. J’arrive
pas à défaire mon discours, à écrire comme si j’avais quatorze ans… Je cherche
pas le salut, tout ça c’est l’histoire d’une défaite. Je suis quand même arrivé
où je voulais, dans l’écriture… J’ai pas beaucoup publié sauf là http://editions-hache.com/commande.html
. Je suis insignifiant comme un adolescent cette nuit. Je reste un obscur poète
du début du vingt-et-unième siècle, dans quelques années je serai complètement
disparu. Parfois je confonds la poésie et la vie de rock star. Je pense à Oscar
Wilde et sa vie de dandy… Le rythme, le rythme, c’est pas un clavier de piano
mais je dois en sortir une musique singulière et pas trop pathétique, une
lumière dithyrambique, je sais pas ce que je viens d’écrire là j’aurais besoin
d’un dictionnaire analogique en espérant le tout analgésique pas trop
dynamique, c’est facile c’est rime de bique, j’écris comme on trait la chèvre
sans trop d’arithmétique je compte pas les vers mais oui courrez à l’alambique
le dispensaire de l’alcoolique. Ouais!!! Quand j’écris des affaires de même je
montre mon immaturité comment la nuit me rentre dans le corps. Je pense au
grand artiste de théâtre qui dis ne pas écrire un mot, je crois qu’il a tout
dans sa tête pourtant est-ce vrai? C’est la nuit de vendredi à samedi, le
last-call arrive on fait clignoter les lumières, on vois comment l’autre est
laid comment sois on l’est, pas terrible, on cherche quelquun, je ne sais qui,
le désir de parler de raconter cette nuit perdue dans les illusions en espérant
prendre l’avion… Dolbeau et les mots, le grand poète est pas jeannois il vient
du nord de l’Ontario, Sudbury je crois, c’est le genre à vivre dans une toute
petite chambre d’hôtel pour cuver son vin… Je peux juste vous dire ma nuit dans
le goulag occidental elle se répète à l’infini, les voitures n’arrêtent pas,
les poètes doivent-ils être écologiste? Pose pas de question écris, tu verras
plus tard pour les ennuis quand tu seras mal-pris, allons, allons, t’a pas un
rond c’est bon, tu pète tes boutons comme un mauvais garçon et t’a peur de
traverser le pont. Tu veux couper tout ça et ne garder que les rimes riches et
suffisantes. Il ne resteras plus grand-chose et oui! Je suis un pas grand-chose
voilà ici on avait besoin d’une rose qu’on arrose comme ces nuits sans pause.
Je bloque à rock. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! J’ai
bien aimé ça vous aussi je crois. Au revoir!!!
Bernard
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