Bonjour!
Bonsoir! C’était sympathique dans le parc, une conversation touchante avec l’ami
des sujets dont je parle pas souvent, on aime bien revenir sur notre enfance si
différente mais a contrario similaire. On était des enfants on aimait la bande
dessinée, lui est tombé malade moi j’étais déjà intoxiqué et déprimé. Je dis
merci à la douce pour la sortie d’hier… Étrangement je panique sur les voitures
qui stationnent et sur les voisins qui discutent dans le corridor. Oui! Oui! C’est
un journal intime quand même y’a des choses que je vous raconte pas, j’écoute
la voix qui s’impose là… Je pense acheter un livre, un recueil de bande
dessinée, c’est pas très sérieux je suis loin de la critique de la raison pure
de Kant… La raison parfois j’en ai pas beaucoup quand je tombe dans la
paranoïa. Maintenant je réalise qu’avec l’ami on a un rituel dans le parc, c’est
bien on échange… C’est dimanche je cherche comme toujours quoi vous écrire
parfois je coupe les ponts qui m’amènerais à vous écrire autre chose, ma vie se
transforme pas, je suis rendus au point où j’aime vivre dans le goulag
occidental. Je suis loin de la révolte j’accepte mais je ne regrette pas… Vous
voyez je me dirige vers mes thématiques préférés, je veux vous distraire vous
amuser, j’y arrive pas… L’humour vous savez c’est pas mon fort, parfois je rie
mais c’est pas dans ce que j’écris, y’en a qui vendrais leur mère pour une joke
d’une ligne, un one liner, je suis pas capable… Ça sent bon, j’ai fait chauffer
mon restant de quiche, le quotidien à plein. Je pense que je vais me faire mal avec la
douce, je suis encore je crois dans une relation impossible… Je sais pas pourquoi
parfois je cherche à me faire mal, problème d’estime de soi? Hier j’ai mangé un
smoothie chez mon amie, j’ai pas l’habitude de manger ça c’était bon… Je pense
à Duvernay c’est de là que viens la douce, dans ma jeunesse j’ai bummé avec des
gars qui venaient de là. Mais non aujourd’hui je me crucifierai pas ni ne me
stigmatiserai, ça fait pas, comme souvent, de très belles phrases… Parfois le
bonheur il est là, je me répète, quand je vous écris, j’oublie parfois qu’il y
a des lecteurs lectrices qui arrivent en cours de route. « S’il
fallait qu’un jour la vie t’arrache à moi »-Marjolaine Morin. L’amour la
maudite amour, quoi faire de ça? On accroche et ça y va, faudrait que j’arrête
avant ça. Je sais pas pourquoi le mot psaume apparait, c’est justement pas ça
que j’écris, je connais pas les différents genres littéraire. Mon écran et mon
clavier sont pas bénis quand même parfois je prie, pense à ce café pris dans un
magnifique Bed and Breakfest de Thurso. Ouais! L’ami me disait que cinq cent
mots ça avait pas de sens pour un journal intime voilà! Merci d’avoir lu jusque
là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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