Bonsoir!
Bonjour! Y’a un spectacle d’Aut’chose et Lucien Francoeur début novembre,
quelqu’un viendrais avec moi? J’ai toujours été un grand fan de Francoeur et
des Rockers Sanctifiés, il vas y avoir plusieurs poètes aussi, Péloquin et
Daoust entre autre… En attendant je compose et vous propose ma prose… Les yeux
me ferment seul mais j’arrive pas à dormir, j’ai fait mon lit pour être plus
confortable quand je vais y aller… J’ai démarré le climatiseur étrangement j’ai
chaud, je pense à l’hôtel du nord à Besançon j’y avait fait un beau séjour, un
charmant petit hôtel… Je suis incapable de prédire ce qui va arriver dans mon
prochain voyage, je me rabat sur le passé… J’aurai vécu et je périrai avec des
mots, une mort volubile, la terreur prosaïque et poétique, mes textes
apparaissent pas sur mon fil de nouvelles… Ils vont surement être là dans
quelques minutes. J’entends les réacteurs d’un avion qui passe… Je pense à ce
copain qui étudiais en production théâtre à Sainte-Thérèse, au collège
Lionel-Groulx ses collègues disait de moi que j’étais son serin pourtant j’ai
jamais été le serin de personne. Je siffle pas… Nuit de jeudi à vendredi, nuit
d’ivresse et de folie, on a tellement peur de raté quelques choses on se
promène dans différents bars du quartier latin… Me rappelle de ce vieil
écrivain alcoolique qui harcelais les femmes, je crois qu’il en faisait des
histoires c’était un écrivain de la même école que Bukowsky, vieux saoul et
frondeur. Je pense à mes cartes de crédit que je paye rubis sur l’ongle ça
évite toute sortes de tracas… Bientôt vendredi en fait dans quelques minutes…
Je pense aux solliciteurs des chaînes de télévision câblées, j’ai pas besoin de
changé… Avant, y’a longtemps à cette heure-ci je dansais sur du Billy Idol, j’ai
remarqué que les femmes aiment beaucoup danser. Une piste de danse c’est pas ce
qu’il y a de mieux pour « cruiser » on s’entend pas, on se regarde et
on reviens bredouille… Maintenant je suis trop vieux pour m’amuser à ces choses-là
même dans un bar sans alcool, qui perd tout son esprit justement parce qu’il est
sec, bon! Je vais y aller encore une fois avec mon senti, quand j’écris je suis
loin de la méditation tous s’agite dans ma tête les mots se poussent et se
bousculent comme des spermatozoïdes à la rencontre de l’ovule, pendant le
trajet plusieurs sont mort, n’ont pas résisté et font de moi un auteur bouché…
J’y suis presque à cette chute, bientôt je devrai mettre une capote pour écrire
ça rendras mon écriture stérile, tout ça c’est presque pornographique sinon de
mauvaises métaphores qui n’ont pas besoin de kleenex… Pourtant je suis quand
même en terrain fertile… Hé oui! J’y vais pour quelques derniers mots en
pensant à mes lectrices féminines. J’ai presque terminé et je rêve d’embrassé…
Cette nuit c’est encore beau temps pour la moto. Je termine comme toujours en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
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