Bonjour!
Bonsoir! C’est l’après-midi qui débute, j’ai décidé de vous écrire plus tôt… Ce
matin j’ai rendu visite à l’ami alité, ensuite j’ai posté un colis au bureau de
poste, aujourd’hui la douleur est moins intense moins tenace. Je sais plusieurs
y croient pas à mon écriture, pas d’étude on deviens pas écrivain. J’ai pas de
diplôme de littérature comparée mais je me permet. Je m’auto-dénigrerai pas, j’écris
ce que je peux avec ce que j’ai et c’est souvent la souffrance… Cette semaine j’ai
discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes on s’est entendu pour dire que l’écriture
sur les réseau sociaux est une nouvelle forme d’édition, ça aussi y’en a
plusieurs qui y croient pas, c’est trop simple… J’écris pas un best-sellers il
est toujours question de mon senti. Je sais y’a un côté exhibitionniste dans
cette écriture, je m’arrache le cœur à essayer de mettre des mots sur mes
émotions… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine, je vous écris ça en pleurant,
quand je retiens mes larmes ça se passe dans ma tête et c’est très douloureux…
S’il-vous-plait pouvez-vous me permettre l’expression, je veux pas d’écriture
froide juste sensible. Je pense à l’institut à comment plusieurs d’entre vous
semblent heureux de me voir fréquenter cet endroit… Aujourd’hui je vous
illustre ça avec les alentours fleuris de la station de métro Frontenac… C’est
parfois difficile de vivre ses émotions surtout à jeun… J’écrirais pas ivre ce
serait très mauvais, je suis heureux d’être sortis de la taverne… J’ai connu
quelques poètes qui s’inspiraient de leurs ivresses… Toujours le sentiment que
ce que font les autres c’est mieux que moi. Je me calme, j’ai reçu du courrier
pas très important… Je pense au tour d’autobus guidé à San Francisco… Je veux
pas me perdre là-bas et me retrouver dans le quartier chaud. Mes propos sont
pas tellement varié… Je devrais écrire moins mais mieux, la semaine prochaine
le cannabis va être légal, je trouve que c’est une saloperie, j’imagine les
urgences hospitalières remplies de psychotiques, c’est long longtemps. Toujours
et toujours cette éternelle angoisse pourtant je ne fume pas. Pour ce qui est
de ma santé mentale j’ai pris rendez-vous avec le médecin, je sais pas trop ce
qu’il peut faire, je veux pas entré dans l’escalade des médicaments… Pas de
pot, pas de médicaments, à frette… Je me rétablis et je veux pas d’ennuis. J’en
suis presque rendu à la chute, je suis pas un pamphlétaire mon affaire ça tiens
plus du journal intime que je vous laisse lire, c’est comme si vous étiez
derrière moi et lisez par-dessus mon épaule. J’entends la circulation
automobile, il pleut encore un peu, je suis pas Claude Meunier et sa Petite
Vie, y’a que lui qui a du génie, moi ce que j’écris c’est ce qui me parle, les
mots qui me viennent à l’esprit… J’y vais pour la conclusion, encore quelques
mots vous pouvez rire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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