Bonjour!
Bonsoir! Journée fraiche d’automne, mercredi milieu de semaine. Je pense à la
taverne je n’irai pas. Je me cherche un nouveau propos… C’est toujours la même
chose qui me passe dans la tête des souvenirs de jeunesse alcoolisés. J’ai
passé bien des années à écumer les débits de boisson montréalais… Est venu un
moment où la peur et l’angoisse étaient ultra-présente, j’ai pas arrêté je
couchais dans des hôtels et des motels, je souffrais beaucoup. Je croyais être
victime d’un complot… J’arrivais souvent à la brasserie très tôt. Je calais une
bière pour chasser la peur, à la fin on débutait en me servant un café il était
trop tôt pour boire. Je suis content de ne plus vivre comme ça… C’est comme si
j’avais plus de souvenirs, tout ce que je me rappelle c’est mon alcoolisme
actif, souvenir de l’usine à paysage un événement artistique où j’ai acheté de
la bière une caisse que je n’ai pas bue, ça semblait important pour eux tout
cet alcool, on m’avait même volé mon portefeuille. Je pense à ça, ça me fâche,
je crois qu’ils auraient aimé trouver mon numéro d’identification personnel… Je
vous écris ça je trouve ça nul, pas beaucoup de belles phrases. Toujours mais
toujours la même chose, la même histoire… J’ai envie d’arrêter là, je sais pas
quoi raconter, je me répète. En ce
moment je suis seul chez moi, je réfléchis à ce que je vais écrire je téléphonerai
à l’ami sclérosé. Quand j’arrive là je veux m’auto-dénigrer. Je m’en veux d’être
incapable de me renouveler. J’ai terminé la lecture d’un roman, c’était
intense, j’ai débuté le recueil du journal Spirou et je lis mon guide de San
Francisco. Je crois que je vous l’ai écris précédemment. C’est juste des
niaiseries, j’arrive pas à vous écrire de beaux mots sérieusement. Je pense à
ce marathon d’écriture inter-collégial c’était au mois de mars, quand j’écris
il y a un peu de ça peut-être aussi de l’automatisme, j’ai peur que vous me
tapiez sur les doigts. Je me cherche, je me suis toujours cherché j’ai laissé
tomber mon vocabulaire de sacre et de jurons, c’est mieux… Parfois je le crois
pas que je suis à la retraite comme je crois pas avoir soixante-deux ans, les
années ont passés rapidement. Quand je vous écris c’est que je veux construire
quelques choses laissé une histoire derrière, parfois je suis pas très fier de
toutes ces années mais au moins elles ont passées dans la sobriété. J’espère qu’aujourd’hui
vous allez me donner une petite chance, c’est un défi pour moi d’écrire une
nouveauté, parfois j’y arrive pas mais j’aurai essayé c’est pas long à lire
mais difficile à raconter… Je suis tout près de la chute, je sais ça peut vous
sembler du délire tellement c’est loin d’un beau dire, d’une belle façon d’écrire.
Je termine avec la larme à l’œil en pensant à tous les lecteurs. Je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard
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