Bonjour!
Bonsoir! Ce matin je me sentais bien mais ça s’est gâté dans la journée. J’ai
rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe de patients partenaires. Je
me prépare un café, la semaine prochaine c’est la marche pour la santé mentale…
Souvenir de la taverne, de ce bonhomme qui assis à une table parlait tout seul…
Je pense au quartier « Tenderloin » de San Francisco semble qu’il ne
faut pas le fréquenter mais je crois pas qu’on va me volé mes vieilles
godasses, si je me laisse aller à la peur j’irai pas loin, je me ferai pas de
scénarios. Vous le savez je suis paranoïaque et la seule façon de soigner ça
selon moi c’est la prière et la confiance… J’ai encore le temps de bien me
renseigner. J’ai visité pas mal de ville dans le monde et je vois pas pourquoi
ce serait pire aux U.S.A. Je pense aux snowbirds qui ont beaucoup voyagé chez
nos voisins du sud et qui ont pas eu beaucoup de problèmes. J’ai le temps
encore six mois. Faut jamais oublié
quand on a été infesté par les cafards, je suis bien chez moi y’en a pas… Je me
souviens être allé dans Central Park à New-York c’était la matinée et j’ai pas
eu de problèmes… Je répète beaucoup ce mot peut-être que ça va m’en attirer,
superstition ? Je me calme je pars pas
demain, j’ai tout mon temps. Je sais pas pourquoi on me parle des choses
négatives en voyage, la semaine passée les amis me disaient tous que j’allais
faire un beau voyage. J’ai plus peur des coquerelles que des criminels, j’ai la
navette de l’aéroport à l’hôtel en tête me souviens de celles de Barcelone et
de Madrid c’était très agréable surtout à Madrid où le chauffeur était très
sympathique. Ce soir c’est foie de veau, je pense au Starbucks de Washington
ils sont partout pareil… Ça se tiens pas ce que je vous écris en cette fin d’après-midi,
je suis perdus, je me questionne… C’est loin, c’est loin ce voyage encore
beaucoup de temps. Bon! Voilà que je suis raciste! Moi mon combat c’est la
stigmatisation, la « marque » que laisse la maladie mentale comme si
c’était écris dans mon front, en vieillissant c’est moins pire on a pas à se
justifier d’être à sa pension. C’est difficile de décrire comment on sent ça le
stigmate, je suis du genre à me faire dire que mes pareils ont devrait les
garder à l’asile, ou du moins dans une maison de santé… J’ai de la difficulté a
terminer, les gens, j’aime pas employer ce mot là, j’irais plus pour mes
semblables, qui justement ne veulent pas l’être, sont toujours à dire qu’il
fasse donc comme moi et il auras pas de problème, la stigmatisation c’est pas
mal du racisme pour ses pairs quand quelqu’un parle et m’associe à un groupe en
disant vous autre… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!
Ciao!!!
Bernard
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