Bonjour!
Bonsoir! Je regarde l’émission télé, un aéroport aux rayons X, c’est très
intéressant ça me donne le désir de partir. J’ai commandé les recueils Spirou
de bandes dessinées. C’est dimanche ce matin j’ai fait quelques courses, me
suis assis sur un banc pour attendre l’autobus. Je sais vous me trouver très
mon’onk avec mon écriture. Je connais plus les modes adolescente ni celle des
jeunes… En fait les jeunes que je connais ont des enfants et vivent en familles…
Moi je suis seul et comme je vous le dis souvent j’ai découvert les voyages un
peu tard. Je sais pas quand mais je vais repartir, Paris rue Mouffetard
quelques jours ce serait bien. J’aimerais y aller accompagné mais seul ce seras
pas plus mal… J’attends au printemps prochain. Je vous ai raconté à mon dernier
départ, le bonhomme qui trippais sur mon sac-à-dos? C’est pas de la
cochonnerie, y’en a pas beaucoup de pareil, avec un sac qui se détache pour
devenir un bagage de cabine et l’autre partie va dans la soute. Je peux amener
tout ce qu’il me faut pour deux ou trois semaines, les coutures sont solides.
Le gars, un anglophone croyais que j’étais millionnaire avec un sac pareil… C’est
vous dire… Le climatiseur fonctionne comme un fidèle compagnon, je vous ai pas
racontée l’amie qui parle à sa tablette électronique comme si c’était un être
humain, elle lui a même donné un prénom… Je préfère vous écrire c’est comme si
je vous parlais… Dimanche, j’attends encore la paye du cabaret littéraire et
théâtral, c’est comme de l’argent en banque, semble qu’ils vont envoyer l’argent
à l’institut… Y’en a plusieurs qui rigolent depuis qu’on appelle ça l’institut,
je crois que ça a changé c’est maintenant un centre de santé mentale mais je
suis pas certain. Je me vois à l’aéroport j’attends mon vol, je me promène en
attendant l’enregistrement, les pauvres fous comme moi ça voyage on est plus
dans les années trente. J’en connais qui ont voyagé dans les années soixante-dix
et qui faisait signer leurs cartes de chômage par un autre… Elle se faisait
envoyer l’argent outre-mer, ça l’a pas empêchée de vivre une psychose. Années
soixante-dix guerre du Viet-Nam, le service militaire des américains était
obligatoire, faut voir le monument à Washington. Le climatiseur ronronne, c’est
pas l’apocalypse… Il fait très beau, je laisse passé les journées, je vieillis,
je veux pas mourir tout de suite c’est le contraire du suicide. Y’a un
journaliste qui va me téléphoner cette semaine, je vais lui parler de
rétablissement si ses boss acceptent. C’est l’habitude j’arrive pas à terminer,
j’appelle ça une chute parce qu’à la fin je tombe dans je ne sais quoi. Je sais
pas comment nommer ça autrement, je veux m’en sortir sans que ce soit trop un
fouillis. Je vous écrirai pas l’art du
blog, j’attends vos commentaires… Voilà! Je termine toujours de la même façon
je veux pas vous déstabiliser. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bernard
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