lundi 23 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça semble rentré dans l’ordre avec Facebook mes lectrices et lecteurs peuvent me lire. Cette nuit je me cherche un propos, un dire de mon senti. J’ai dormis quatre heures… Cet après-midi, je crois que je vous l’ai dit précédemment, je participe à une recherche santé mentale… Aujourd’hui je vous illustre ça avec une sculpture qu’on peut voir à Val-David c’est une œuvre de deux mille cinq par Claude Desrosiers qui s’intitule la mère du nord. Tout de suite je retourne à mon senti, je prends mon café, le climatiseur travaille, je crois qu’il fait très chaud dehors. J’écoute j’essais de vous écrire ce qui est de l’ordre de mon senti, j’ai réaffiché mon dernier blog, je crois que vous l’avez lu, je m’en viens avec celui-ci disons que mon écriture elle est à aire ouverte, tout y passe… J’ai réaffiché le premier post, il est disparus on le retrouve que dans les alertes chez moi. J’espère que celui-ci va apparaitre, la machine parfois ne répond pas… Parfois j’écris dans la douleur c’est pas meilleur, je sais pas si à votre tour vous avez du senti… Parfois j’ai peur de toute ces machines à laquelle on est branché. Le doux ronronnement du climatiseur est apaisant. J’ai une pensée pour la famille dans l’Outaouais, elle déménage en fait ils font plus que déménager ils vident la maison, ils doivent vivre toute sortes d’émotions… Moi je ne déménage plus je l’ai trop fait dans une partie de ma vie maintenant après plus de vingt ans je suis installé. Je suis un peu nostalgique de l’époque où mon neveu venait me visiter mais je comprends maintenant il a une blonde et un enfant, les vieux mon’Onk radoteux… Je sais pas comment dire, ça aussi c’est mon senti je vous le dis pas souvent mais parfois je m’ennuie pas comme à l’époque où j’étais très malade c’était pas de l’ennui mais de la torture, de la peur, de l’angoisse de la paranoïa… J’aime ça vous écrire, j’espère que vous aimez me lire. C’est pas nécessaire qu’à tout coup je m’arrache le cœur mais j’aime bien parfois mettre mes tripes sur la table, m’arracher douloureusement la peine rajouter de la souffrance à la souffrance pour ne plus sentir qu’un malaise sourd qui me garde… Là c’est les larmes qui remontent, je regarde ce que je vous écris, je suis ému… Je sais vous avez pas le temps pour les émotions, la peine, les larmes c’est souvent perçu comme quelque chose de négatif… Je viens de me booker autre chose pour la semaine prochaine. Je reste pas longtemps arrêté c’est mieux comme ça. Souvent je me perçois comme une vieille épave au milieu des récifs de corail qui s’accrochent à son étrave. Ce sont les mots qui me gardent et que je regarde, parfois j’y vois une prose à la poésie douteuse. Voilà pour moi cette nuit, blanche mais fertile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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