Bonsoir!
Bonjour! Je réalise qu’avec les réseaux sociaux si on veut se démarquer c’est
très difficile de pas parler des choses personnelles, moi par exemple j’y vais
toujours avec mon senti qui est du domaine de l’intime. Je crois vous avoir parlé
de la lecture de cette biographie de Armistead Maupin un écrivain ouvertement
gay, c’est beaucoup moins intéressant que ses Chroniques de San Francisco, bein
oui! Je lis de la littérature gay faites-vous pas d’idée je le suis pas, ce
genre de sexualité m’intéresse pas vraiment. Ce qui me fascine chez les gays c’est
leurs culture leurs connaissance artistique et leurs définition du beau, sans
eux je crois que le monde artistique n’existerais pas… J’entrerai pas dans la
pornographie homosexuelle, je veux pas blesser les amis gay qui me lisent. Je
reviens avec le climatiseur qui fonctionne pile poil. Pour revenir sur la pornographie, ça m’intéresse
plus… Hier dans le métro y’avait une jeune femme au physique de pin-up elle
était magnifique, c’est bien le seul endroit où je croiserai une femme comme
ça, il fait chaud les femmes se déshabillent et on voit la quantité de tatous
qu’elles arborent, y’en a que je soupçonne d’avoir été des danseuses exotiques…
Cette nuit ça tourne autour de la chair, du désir que je n’ai plus de comment
ça me rend heureux de ne plus avoir ces pratiques sexuelles solitaire… Je parle
pas souvent du normal mais dans la maladie mentale la sexualité est une facette
très souffrante et de m’être débarrassé de cette habitude pour moi c’est un pas
vers le « normal », le rétablissement. Je sais que de vous parler de
ça ici ça me désigne comme cible… Il est pas question que je retourne dans ces
malheureux cirques du night life pour avoir des relations sexuelles qui n’en
valent pas la peine. Étrangement dans la vie de tous les jours j’ai pas de
difficulté à être amis avec les lesbiennes, j’ai jamais compris. Je suis peut-être malade ma libido est à zéro
et ça fait mon affaire, y’a des choses plus importantes que ça dans la vie,
souvenir du bar bondé où tout le monde vous touchais comme dans une boucherie,
ça a pris beaucoup de temps, ça en prend encore beaucoup pour donner et
recevoir des hugs. Finalement dans ce bar là c’était comme une sorte de parking
où défilais la chair… Ouais! De la viande voilà ce que j’étais, parfois j’arrivais
à force de taponnage à avoir une amie pour la nuit, ça fait très mal ce que je
vous écris là presque autant que ces malheureux geste… Je parlerai pas d’âme
elle était pas enflammé j’éteignais le feu sentimental avec de l’alcool, seul
dans la foule avec la musique comme seule compagne, elle jouais si fort c’était
impossible de parler, vers les années finales au fond du bar y’avait une table
de billard mais je soupçonne que c’était
pour le staff. Voilà! C’est tout pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard
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