Bonjour!
Bonsoir! J’y vais du fond de mes pensées du bord de mon senti. Je pense à nos
grands poètes québécois, à nos merveilleux chansonniers. Je sais la poésie n’est
pas que rimes et rythme, j’essairai pas de vous dire ce qu’elle est. Je recule
c’est trop complexe… Dehors dans cette douce nuit d’été les voisins discutent…
Ouais! J’ai dormis, ai laissé là la rédaction pour plutôt sommeiller. Je m’y
remet ce dimanche matin, le temps est gris, ai démarré le climatiseur. Je me
dénigre pas ce matin, la voisine a de la visite, hier ai regardé une partie du
match de football… Je vais me préparer un café. Ai reçu des photos de mes
lecteurs de Deux-Montagnes dans un lieu de villégiature en Espagne. L’an passé
j’y étais en Espagne, je crois que c’est au mois d’août… Je vais essayer de
vous écrire mon senti, de vous parler de mes émotions, je pense au « Des
mots pour le dire » de Marie Cardinal, la difficulté elle est toujours là
nommer l’émotion, le senti. Je sais pas pourquoi je m’entête à vous écrire
surtout que ce sont des choses toutes personnelles. J’entends des motos qui
passent dehors, je mange de petits croissants… Il est presque onze heure, j’ai
toujours la tête dérangée, j’essais de pas trop m’agiter… Je pense à ce bar du
nom de Saint-François-Xavier que je fréquentais il était dans le vieux
Terrebonne, j’avais quand même de gentilles discussion avec le Disc-Jockey…
Quand même je retournerais pas là, c’était toujours mon alcoolisme qui étais
devant, ça fait longtemps tout ça plus de trente ans, y’a de l’eau qui a coulé
sous les ponts… et beaucoup d’alcool dans le gosier, au fond je cherchais une
présence, j’étais pas prêt à soigner mon alcoolisme et mes maladies mentales. J’ai
survécu… Souvenir aussi de ce patron que j’avais, j’allais boire chez lui et je
disais des méchanceté sur sa copine, je comprends qu’il m’ais fait boire de l’urine,
j’en suis presque mort dans mes vomissures. Je buvais n’importe quoi, je me
faisait haïr, je ne m’aimais pas, aujourd’hui je prends soin de moi essais de
mieux vivre… Vous avez le droit de me détester mais je vous fait des amendes
honorables… C’est vraiment les vacances, cet après-midi je vais rendre visite à l’ami qui souffre de la sclérose en
plaques… Je vois bien que je n’existe pas dans le monde de la littérature, on
ne parle pas de moi, ni en bien ni en mal, c’est le silence. La littérature! C’est
un monde tout feutré où écrire demande le silence et l’attitude est surtout pas
rock’n’roll pour moi. Je pense à un lecteur qui écrivais pour le Mouton Noir de
Rimouski, je me sent un peu déplacé d’en parler, je crois même qu’il ne me lis
plus. Voilà! J’ai presque terminé, comme toujours la difficulté elle se
présente là dans la chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques
mots encore pour une conclusion. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Bon dimanche. On dirait que l'été a pris un répit... Grands vents en Outaouais et les enfants sont revenus heureux de leurs vacances à la mer. Louis-P et sa famille sont dans un joli chalet au bord d'un lac du Maine... 🌞
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