Bonjour!
Bonsoir! J’amorce la rédaction toujours au milieu de la nuit, comme souvent j’ai
de la difficulté à démarrer. J’attends que l’amie responsable des communications
me contacte pour savoir où on va luncher demain. J’ai bien dormis cette nuit…
Je cherche des souvenirs à vous raconter… J’espère que les lecteurs lectrices
de Cantley et de Gatineau ont pas été inondés hier… Les thèmes de cet été
canicule et inondations… Je pense à ce commis d’épicerie qui se dit victime d’intimidation
par un « caïd », c’est à son travail, il a de la difficulté et peur
de se faire agresser… Je crois que c’est de la paranoïa de la maladie mentale,
il dis avoir contacté des gens, sous entendue la pègre au cas où il lui
arriverait quelque chose. Je crois qu’il se sent tellement rien c’est une façon
de se donner de l’importance. Schizophrénie? Probablement, sans dire qu’il est
toujours de retour à l’institut au prise avec la psychose. Je connais ça, ça m’est
arrivé, la peur, l’angoisse, la paranoïa parfois je vie ça… Quand je vous écris
la nuit, le temps passe rapidement. J’ai le Clair de Lune de Debussy dans la
tête https://www.youtube.com/watch?v=ruf5I4eQHY8 c’est beau… Me suis fait un sandwich aux
tomates, toasté. La paranoïa, je sais pas comment les psychiatres appellent ça
ce sentiment qu’on complote contre soi. Selon moi dans la peur y’a toujours
quelque chose de vrai… À une époque où je rencontrais le psychiatre à toute les
semaines, je me disait qu’il savait que j’allais être vivant la semaine
suivante sinon il m’aurais pas donné de rendez-vous. J’étais malheureux mais si
malheureux quand je prenais le bus sur le boulevard Rosemont, je croyais que
tout le monde savait que je me rendais à l’hôpital. Le bus étais remplis d’étudiant,
je crois que j’étais déjà stigmatisé. Y’a longtemps déjà de ça, maintenant les
gens m’offrent leurs place dans l’autobus… Ouais! C’était le grand vide, je me
débattais quand même dans cette descente, le désespoir me poursuivais, je vivais
mal mais je vivais maintenant ça va mieux je me suis inventé un métier d’écrivain.
Je dis jamais que je suis autodidacte je crois que c’est pas assez exigeant et
j’ai suivis quelque cours. L’écriture, cette chère écriture j’y ai mis tant d’espoir,
je risque d’être déçu… Je continue contre vents et marée… Je veux pas me
défaire, débâtir mon senti même si mon écriture c’est de la folie. Le
climatiseur fonctionne toujours, il s’est pas arrêté cette nuit. J’ai ouvert la
porte pour voir le temps qu’il fait c’est encore humide… Tout à coup j’ai plus
rien à dire, je pense à quelques crapules qui travaillent en santé mentale. Ils
sont supposés nous accompagner pas nous dénigrer. Ils aimeraient beaucoup que
je crashe… Pas aujourd’hui, je remets plus ma vie dans les mains des employés d’un
hôpital. Le dispositif de santé mentale est là, reste plus qu’à s’en servir
décemment. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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