Bonsoir!
Bonjour! Les snowbirds reviennent aujourd’hui ce seras pas l’accueil le plus
chaud qu’ils ont jamais eu. Hier je calculais le nombre de fois que je suis
allé en France, quatre fois c’est pas mal pour le voyageur tardif que je suis,
ces dernières années je me suis rendu à Boston, New-York, Washington, Québec,
Ottawa, Toronto, Paris, Milan, Trieste, Londres, Barcelone, Madrid, Besançon,
Lille, Pointe-à-Pitre, La Havane je crois que j’en ai pas oublié. Je me suis
repris pour mes jeunes années de malade sédentaire. J’aime bien voyager, la
fébrilité du départ, ces moments suspendus dans les aéroports, l’attente de l’avion
l’embarquement et le moment où l’avion s’envole et où tu ne contrôle plus rien…
Les moments dans l’avion où je regarde un film. Voilà pour ceux qui veulent m’entendre
https://www.youtube.com/watch?v=eIlDLgeYi1c&feature=youtu.be&t=1m20s Je raconte en partie mon dernier voyage. Je
suis encore dans la nuit rien de nouveau. J’espère avoir du courrier ce matin,
j’ai remarqué qu’il y a des humoristes qui rigolent sur l’institut. J’aime pas
ça, ça stigmatise encore plus, les gens ont tellement peur de se faire soigner
pour une maladie mentale, on aime pas se faire dire qu’on est fou, mais dans un
sens la folie n’existe plus il n’y a que des réalités différentes, des façons
de souffrir différentes… Je dirais qu’aujourd’hui la folie est pluriculturelle.
Je pense à cette profonde solitude que vie le malade mental, il faut bien l’appeler
ainsi j’ai pas trouvé d’autre nom pour une altération du psychisme… Parfois les
gens s’en sortent avec grâce, ils y arrivent mais le trauma reste là. Dans ma
jeunesse j’avais pas de place pour tous les combats, mon avancée sociale, le
travail et la santé mentale. J’avais tellement mal je n’ai vécu que des échecs
et oui ils avaient raison j’avais pas de bons principes, j’avais le don de me
mettre dans le trouble comme une sorte de borderline qui s’est mué en
schizophrénie qui est une maladie complexe et qui je crois exacerbe les
complexes… Je cherche toujours un moyen de dire et d’écrire la douleur passée
vécue avec d’autre pauvres fous y’a longtemps déjà, dans tout ça y’avait même
des criminels qui se plaignaient de pas avoir de méthadone en prison. Un
chausson avec ça? Je veux pas cette nuit commencer à m’auto-dénigrer, je suis
pas mieux et pas pire qu’un autre, j’essais de me fondre dans la masse, juste
un pauvre homme anonyme. Mes erreurs c’est pas plus la maladie que la société
qui me les a fait faire, c’est ma faute tout simplement moi et un mauvais
jugement avec le temps et un peu d’aide de la paranoïa je suis devenus plus
prudent. J’essaye de pas embarrasser les gens. Voilà j’approche de la fin de ma
nuit « littéraire »… La schizophrénie c’est un peu le fourre-tout
stigmatisant de la maladie mentale d’une certaine façon faut bien nommer ce qu’on
veux soigner. Je termine de la même façon en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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