Bonjour!
Bonsoir! Enfin il fait beau! Quand même pas assez chaud pour prendre un café
dehors mais assez pour laisser la fenêtre ouverte et faire entrer de l’air
frais. J’ai marché un peu ce matin, ai fait la lessive, dans le parc y’a des
gars qui jouent au soccer. Bientôt les gens vont commencer à jardiner, lundi s’en
viens rapidement à midi on doit être prêt à jouer. Je joue avec deux femmes,
nous lisons des extraits du banquet de la mémoire de l’an passé, les motos sont
sorties… Je sais pas si je vais être capable de jouer, j’ai le trac… Après le
cabaret à l’institut on a une lecture de la nouvelle création collective au
Théâtre du Nouveau Monde… Mon lecteur de Deux-Montagnes est seul cet
après-midi, je pense à lui… La semaine prochaine j’attends des nouvelles de mon
rapport d’impôt fédéral, j’ai pas encore reçu de confirmation ça m’angoisse.
Celui du Québec s’est bien rendu…
Parfois je m’en fait pour rien, y’a pas mort d’homme, j’aime quand même
beaucoup lire des textes devant un public. Je prends mon temps pour vous décrire
mon senti, je veux pas scraper la représentation de lundi. Je vais faire de mon
mieux… Dehors y’a toute sorte de bécanes, de triporteur, quand j’étais plus
jeune ces moyens de transports là étaient interdit. Je me souviens du
triporteur électrique du frère de mon beauf, il était le seul à avoir ça dans
notre petite ville à l’époque. Je crois que j’ai fait assez de ménage hier. Les
gars ont cessé de jouer, le parc est vide, y’a vraiment plus de neige ça fait
du bien, je veux toujours faire un chef d’œuvre mais j’y arrive pas c’est
toujours les mêmes mots, j’aimerais être un vrai artiste. C’est gênant écrire
comme ça… Le ciel est d’un bleu superbe, j’essais de me mettre en tête le
déroulement du cabaret littéraire. Ce matin j’ai vu un resto qui avait installé
sa terrasse. Le beau temps amène de bonnes affaires, la bizness est bonne. Je
pense que ça va verdir, ça va être beau… Comme toujours au printemps je me
souviens que je passais le rotoculteur, je revirais la terre pour faire le
potager de la matriarche, c’est la seule chose que j’aimais faire dans le
jardinage. Je suis un gars de ville un urbain, je me retrouve toujours sur l’asphalte,
bien que j’aime m’asseoir à l’ombre dans les parcs. J’ai pas appris à jardiner,
toute les plantes que je touche meurent c’est pathétique. Bon! Aujourd’hui j’écris
des bêtises, je sais pas pourquoi j’ai un goût de tomate dans la bouche, c’est
pas très transcendant… Je pense que le légume c’est moi. Je suis déraciné voilà…
Encore une autre journée de passée dans la sobriété quand même. À l’époque
quand le printemps arrivais on se garôchait à la terrasse du Saint-Sulpice et l’ivresse s’emparait
de nous, les problèmes et le trouble aussi. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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