Bonsoir!
Bonjour! Nuit de samedi à dimanche, j’entends le voisin qui ronfle, il dort du
sommeil du juste. D’habitude les nuits de samedi sont moins agités en tout cas
à l’époque c’était comme ça on entrait dans le bar du centre-ville en attendant
que le DJ arrive, j’aimais bien ses choix musicaux toujours à propos. Je
fréquentais deux trois endroits, le Café Campus, le Hasard, le Passeport rien
pour donner envie de partir, la bière brûlait mon budget… J’ai honte de vous
parler de ça, de ces nuits agités qui m’ont mené à l’alcoolisme… Ça fait
longtemps, je ne bois plus… Je baille, mes post cette nuit sont rapprochés l’un
de l’autre, j’y vais avec mon senti. Je vous vois dans les discos une bière sur
la table et dans les mains un téléphone intelligent vous êtes branchés et quand
même seul dans la foule, y’a longtemps que je fréquente plus la rue
Saint-Denis, les bars et les bistros ont changés de même que les cafés, viens
un temps où on sait qu’on trouvera personne avec qui discuter dans ces
endroits. Ça fait presque vingt-cinq ans que je n’habite plus la maison de
chambres, j’ai failli y laisser ma peau… C’est toujours la nuit et je vous
écris encore. Je devrais me taire mais le silence me convient mal. J’ai jamais
écouté Saturday night live, chez le patriarche on était pas câblé, j’aurais
bien aimé entendre en direct les groupes mythiques de l’époque. J’ai vieillis,
je suis plus tellement accros au musique de mon temps… Partout dans ma vie y’avait
une trame sonore musicale même au supermarché la radio est au gout du jour. C’était
donc important d’être branché de discuter des derniers artistes à la mode… J’ai
juste un petit souvenir de ça après Prince je trouve qu’il y a rien eu d’intéressant…
Je me souviens encore de ces nuits où j’allais chercher comme un roadie le
matériel d’un ou deux bands. Je passais la nuit debout un peu comme en ce
moment… Voilà j’ai dormis un peu, je me prépare un café, c’est toujours mon
senti de la banalité du quotidien. J’aime l’odeur du café, aujourd’hui ce seras
beau temps. Je crois qu’un ami à maintenant son ordi réparé par le très
polyvalent lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Je suis réveillé, j’entends
le murmure de la ville à une époque j’en avais peur c’était la psychose, une
pompe pour les égouts… Encore une journée pour me préparer à la lecture du
cabaret littéraire et théâtral. Je crois que sans angoisse y’a pas d’écriture
possible. Ce soir comme d’habitude ce seras de mon mieux, si c’est pas
suffisant lisez en un autre… J’arrive au bout de ce que j’avais à dire pour
cette nuit, c’est pas très étoffé je sais mais c’est déjà ça. Voilà la finale
encore quelques mots pour faire disparaitre le malaise. Pour ceux qui sont
resté je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine comme toujours en
souhaitant vous revoir. À la prochaine!!!
Bernard
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