Bonsoir!
Bonjour! C’est plus fort que moi, je me suis réveillé et je me suis levé pour
vous écrire. C’est la nuit de lundi à mardi, il est un peu tôt pour attendre le
facteur. Je suis décati avec mon écriture aujourd’hui tout est à la vidéo
pourtant écrire c’est mon médium, j’adore ça. Hier j’ai regardé des émissions
voyages dont une sur les hôtels de luxe à Paris, tellement riche j’ai pas pu m’empêcher
de penser que ça en étais pornographique à en donner mal au cœur. Une bonne
façon par exemple de distinguer l’art nouveau de l’art déco. Quand je voyage j’aime
bien mes petits hôtels sans histoire, le petit déjeuner en groupe au premier
étage, hier un copain m’a demandé si je déclarais mes voyages à la sécurité du
revenu. J’ai répondu non comment dire que cette façon de faire pour moi c’est l’équivalent
de la prison, assigné à résidence sans droit de voyager elle est où la liberté.
On veut que nous soyons des citoyens intégré mais on nous empêche de vivre
comme la moyenne des gens je sais pas si vous comprenez quand on trouve une
façon y’a déjà de ridicules barêmes. Je trouve ça triste. Comme si la série les
Bougons c’était la réalité, je crois qu’elle a contribué à nous stigmatiser on
est pas tous des fraudeurs quand tu a le choix entre payer le loyer et manger c’est
un non choix, qui vivrais en santé à ne bouffer que des macaronis au fromage.
Où à manger dans les restaurants populaires, à l’atmosphère si dépressive… On
nous parque tous ensemble dans des lieux de pauvreté. Moi je me remonte en
pensant aux quelques personnes avec qui je discute en voyage, le sympathique
chauffeur à Madrid et mon collègue de voyage algérien dans le train entre Lille
et Charles-de-Gaulle. Je sais bien qu’on nous vois se berçant entre chaque
début de mois, pas trop actif mais toujours avec nos semblables prestataires.
Je m’enfonce! Je m’enfonce! C’est pas de la fraude c’est de la survie… J’ai
besoin de voir autre chose que les refuges du bas de la ville, probablement que
je vais finir mendiant mais en attendant j’en profite, quand je voyage et que
je raconte mon histoire ça remonte l’estime que j’ai de moi. Le combat est pas
finis, je grandis un peu plus chaque fois… J’en profite pour saluer un ami
lecteur du plateau. On s’en sauve jamais de la pression que ce soit celle du patron
qui vous menace parce que selon lui vous avez un mauvais rendement, où la
coupure de votre prestation de sécurité du revenus parce que selon les
fonctionnaires vous y avez pas droit. On peut pas juste vivre tranquillement
sans faire de mal à personne… Mon lecteur de Deux-Montagnes dis que j’ai pas à
m’inquiéter qu’il y a personne après mes quelques dollars, je sais que ça leur
couterais cher de récupérer cent dollars. Je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
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