Bonsoir!
Bonjour! Me voilà, j’ai été pas mal occupé, j’ai pas eu le temps de vous
écrire. Cette nuit je le prends. Me suis réveillé en plein cauchemar. Aujourd’hui
c’est la création répétition au Théâtre du Nouveau Monde. J’espère que l’agent
de programmation va me téléphoner j’ai des choses à discuter… Hier on se
demandait qui des Français où des Québécois étaient les plus avancés en
psychiatrie. Je suis content y’a un ami européen qui a aimé une page du blog
avec une photo d’une maison de Lille. Aujourd’hui on gèle… J’ai encore le nez
douloureux, il est trois heure du matin, ça c’est bien passé à la radio, je me
questionne sur mon implication dans le comité des usagers de l’institut. Cette
nuit j’écoute ce que ça dis par temps de grand vent. Y’en a toujours pour chialer
parce qu’on écrit avec un ordinateur je les traiterais de granola… Hier j’ai
croisé un collègue qui sera absent à la répétition, c’est une difficulté
majeure les absences aux répétitions. J’ai amené mes factures de voyage à la
secrétaire, on devrais me rembourser… Voilà, j’écoute mon senti je cherche
comment vous dire? mais quoi au juste?, cette douleur émotionnelle sourde loin
des pleurs mais présente, toujours là à s’imposer à attendre que je l’écrive…
Les mots me manquent, le vent siffle dehors c’est un peu affolant pour un fou c’est
le quotidien… « j’ai voulu faire du plomb mais j’ai pas de feu… »
Une espèce de poésie écris sur un banc dans un abribus. De l’alchimie à l’envers
pas vraiment pour transformer le plomb en or. Je sais pas trop comment je vais
vous illustrer ça, une photo du monument au général Faidherbe sur la place
Richebé. Je vous donnerai pas de leçon d’histoire… C’était pas encore la grande
place je l’ai raté, j’ai pas été assez curieux au cœur de Lille, en voyage je
rate souvent des visites. Ça me fait mal je me sens idiot de toute façon j’avais
pas le temps. Je pense déjà à mon prochain départ, hier on m’a dit que je suis
une sorte d’ambassadeur, c’est pas faux je représente les gens en
rétablissement du Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux
de l’est de l’île de Montréal. C’est toujours la nuit on gèle je vais démarrer
le chauffage. Je trouve plus, je trouve pas, j’espère avoir quelque chose dans
le courrier ce matin. Je manque d’adjectif pour qualifier mon état et de mots
pour décrire, mon vocabulaire est trop faible, l’écriture je devrais laisser ça
aux diplômés universitaires. Pourtant j’ai pas un cœur de pierre juste une âme
déplumée comme le poulet qu’on va embrocher et faire rôtir, je vais me
retrouver sur le bûcher à flamber pourtant au vingt et unième siècles on brûle
plus personne c’est juste une image… Voilà ce que ce seras cette nuit, encore
une fois j’y suis arrivé, merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vous rajoute ceci
pour finir, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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