Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je suis pas très inspiré, viens de finir le souper. Je crois
que l’intervenante aimait pas que je parle du climatiseur, comme si je me
vantais d’en avoir un mais mon intention était pas là. Je suis plus un enfant
je me revalorise pas avec ces choses-là. Ça fait partis de mon senti pour ce
soir. Les policiers contrôlent la circulation sur la rue Frontenac, c’est
remarquable les voitures vont beaucoup moins vite… Je sais pas quoi vous
écrire, je pense aux feux de forêt en Colombie-Britannique et en France. Je
suis pas inspiré à tous les jours, je veux pas me faire mal pour vous donner de
la matière. Je pense que les deux semaines de vacances de la construction se
terminent bientôt, moi je pars en Espagne dans un peu plus de deux-semaines. Je
devrais pas écrire ça je risque de me faire cambrioler mais vous avez pas mon
adresse. C’est difficile d’écrire comme ça à tous les jours… Il se passe rien,
mais je veux pas que quelque chose de tout croche arrive. C’est la soirée qui
commence, je répète que j’ai hâte de partir, aujourd’hui je suis pas sortis. Je
pense qu’en Espagne ça va être les vacances, je serai pas seul… J’ai mis la
télé sur l’émission à propos des Douanes, j’aime voir les avions. Je suis tous
perdus je trouve pas le moyen de vous raconter, mon senti est pas douloureux je
suis quand même dans ma tête, c’est monstrueux. Un ami me disait d’aller au
bout de mon délire, mais j’y arriverai jamais ça va se terminer quand je serai
mort. Je suis content que ça vous plaise ce que j’ai écrit hier… Déjà vendredi
demain, hier j’ai posté ma demande de remboursement du transport en commun. Ça
roule toujours dans ma tête, j’essais d’écrire pour que ça se calme, quand je m’auto-dénigre
pas c’est pas mal. J’y arrive… Vous avez raison, y’a rien de poétique là-dedans
c’est juste du délire verbomoteur. Je pense à ceux qui me lisent à comment leur
faire plaisir, j’ai plus beaucoup de souvenirs. J’essais de me rappeler des
choses positives… Je pense au ton autoritaire du secrétaire du groupe de
médecine familiale, c’étais comme si je le dérangeais, mais il m’a bien
orienté, je suis allé au bon comptoir. Je me promène entre la télé et le
clavier, je cherche j’arrête pas de chercher. J’aimerais écrire quelque chose d’intéressant,
une fois passés les lumières contrôlées, les voitures prennent de la vitesse
sur le viaduc… Bon j’y vais-je vous écris ça même si les policiers sont devant,
ils ont pas l’air d’arrêté beaucoup de monde. Je me répète, je reviens au
goulag occidental, l’exil… C’est quand même pas si mal malgré le nom. J’espère
encore une fois que je vous en demande pas trop. Je me rend compte que j’ai
rien dis dans ce post. Je vais arrêter en vous remerciant comme toujours d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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