Bonjour!
Bonsoir! Je parle beaucoup de rémunération pour les pairs-aidants mais depuis
que j’en parle on dirais que la source est tarie. J’attends, j’attends je sais
pas ce que ferais les responsables si on les faisait attendre pour leurs paye?
C’est pas un gros montant c’est plus pour le principe. Je devrais même pas vous
en parler ici enfin j’espère l’avoir avant de partir en voyage… Ça aussi c’est
pas de la grande littérature, c’est peut-être une bêtise que je fais en vous
écrivant là-dessus. Je vais y aller comme toujours avec mon senti, je veux pas
me faire haïr. Je comprends que les gens travaillent sous pression, je veux pas
en rajouter. Dans le temps les vieux parlaient jamais de leurs paye, remarqué
que c’est pas plus fréquent aujourd’hui les gens ont l’impression de se
déshabiller. Les assistés comme moi tout le monde connais le montant de l’assistance
du moins je crois, c’est affiché sur le site internet. Je sais pas si ce que j’écris
ça à légalement de la valeur , M’a dire comme l’autre je tiens ça mort.
Toujours une question de rétablissement, je me rappelle je parlais au
patriarche en lui disant que c’est pas le psychiatre qui me donnerais milles
piastres… Comment dire que c’est difficile d’aller mieux quand on a pas d’argent.
Je suis quand même anxieux et paranoïaque, ça m’empêche de travailler sur une « vrai »
job, j’ai toujours peur qu’on me mette à la porte et revenir à zéro… Je pense
que je suis bien partis pour devenir itinérant c’est ce qu’il y a de plus bas
dans ma classe sociale mais parais que ça coûte cher prendre soin d’un
itinérant. Prenez pas ça pour du cash… Je sais pas pourquoi je vous écris ça ,
j’essaye de me saboter? Peut-être…Tais toé! Tais toé! Tais toé! Tu en a assez
dis on va te renfermer, pourtant j’ai rien a caché, juste la sueur pour écrire
ça comme un pauvre idiot. Je suis pas un écrivain avec beaucoup de style, je
veux pas tout vous dire. C’est pas bon ce que j’écris cet après-midi. C’est
juste les humeurs d’un pauvre type. Je pense que je suis pas seul qu’il y en a
plusieurs comme moi… Je pense à la sécurité du revenus, à comment on est
stigmatiser nous les pauvres malheureux… Je me cache, vous savez pas qui écris
ça c’est peut-être le voisin, le collègue, on veux me vendre pour pas cher. Je
me perds toujours. Y’a un parfum de boucane, on dois faire une toitûre pas
loin. Y’a longtemps que j’écris des niaiseries pareilles, pardonnez-moi je suis
pas fort pour faire des images, pas plus pour la métaphore vous le savez… Je
suis incapable de me vendre, les vieux comme moi ça reste chez soi. Ce texte là
vous l’aimerez pas pourtant il s’agit toujours de moi. Ça pue! Je termine
là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’y serai encore allé pour
une dernière chance. À la prochaine!!!
Bernard
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