Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit c’est toujours l’insomnie, je veux comme toujours y aller
avec mon senti. Lentement les nuits passent et le départ s’approche. Je crois
bien être capable de me débrouiller en Espagne. Je sais pas si il y a de l’art brut,
de l’art crû à Barcelone. Je vais regarder ça en me promenant dans la ville
sinon ce seras les musées ce qui est pas plus mal. Dans ma tête ce matin c’est
comme si j’étais un gros chien. Je me souviens, y’a longtemps de ça, avoir dit
au psychiatre que j’entendais des voix et voilà j’étais partis pour un long,
très long voyage en schizophrénie… J’ai toujours été conscient que tout ça c’étais
dans ma tête, ce babillage, ce cafouillage j’arrive pas à les faire taire. Je
suis pas très bon musicien, ni très bon peintre je me rabat donc sur l’écriture.
Sans être des chefs d’œuvre c’est ce que je fais bien. Ce matin ce seras une
photo d’avion, j’aime beaucoup les aéroports je crois vous l’avoir déjà écrit.
J’ai hâte d’être à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, celui-là il a trouvé le
moyen qu’on se souvienne de lui-même après sa mort, sans parler de son fils qui
est premier ministre, le père et le fils je trouve que ça fait république de
bananes. Quelques nuits encore et je serai dans l’avion qui pars dans la
soirée, insomniaque dans l’avion je serai pas le seul à pas dormir. C’est
lundi, une journée d’été, il pleut pas, c’est bien. Je veux pas trop prendre de
notes pour les visites pendant le voyage, je veux me laisser de la place pour l’improvisation,
la marche et quelques cafés sur La Rambla. Ailleurs pour un moment, loin de la
psychiatrie sortir c’est pas interdit, des vacances du goulag occidental, voilà
pourquoi. Je sais je suis un pauvre fou j’apprécie vos commentaires sur ce que
j’écris. J’entends des gens qui discutent dehors, je veux pas me faire de
cinéma, je me rétablis je crois. Sur ma carte de Barcelone j’ai réussis à
situer le Musée d’Art Contemporain par rapport à l’hôtel… Cette nuit y’a
des gens qui veillent tard dehors, ça me crée de l’angoisse. Là je sors de mon
propos initial, j’attends toujours l’argent qu’on me dois, ça aussi ça m’impatiente
quand même je suis capable d’attendre… Parfois je pense aux études me trouve
trop vieux pour faire ça. Lentement je veux vous écrire une épilogue pour cette
nuit, je filtre plus ce que je vous écris, j’ai changé de philosophie
littéraire, si vous en voyez une, j’écris pas tout comme le voulait la
poétesse. De toute façon c’est pas de la poésie, je sais pas ce que c’est… Les
gens semblent être rentré chez eux, j’entends plus parler. À Barcelone je
devrai distinguer le nord du sud et tout va bien aller, les villes latines l’orientation
est toujours plus difficiles. Je termine donc avant de me perdre dans ce texte.
Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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