Bonsoir!
Bonjour! J’ai l’impression plus que jamais d’écrire dans le vide, ceux qui me
lisez faites-moi signe! Cette nuit j’y vais toujours avec mon senti. Le soir du
départ approche, hier j’ai vu une revue où j’ai donné une entrevue. Je vais la
lire aujourd’hui. Je vais essayer d’avoir un peu d’humilité dans ce que j’écris.
Je comprends que ça passe par l’humour mais j’ai pas ce talent-là, je suis pas
drôle, j’aimerais bien avec tous ces justes pour rire et Gilbert Rozon y’aurait
peut-être moyen de faire de l’argent. Mais non c’est les larmes mais je sais
pas où il est celui qui a dis que c’était interdit de pleurer. Si on regarde le
monde aujourd’hui y’a pas grand-chose pour se réjouir, une autre chose aussi j’aime
pas, payer pour rire, j’aime bien rigoler avec mes frères et beau-frères .
Cette nuit dans ma tête y’a du violon qui joue, c’est beau. Pleurer c’est un
peu ça jouer du violon. Vous avez le droit de trouver ça pathétique… Je suis d’accord
avec le grand écrivain la moquerie c’est détestable, bien souvent on se moque
des pauvres des malheureux et on en rajoute à leurs désespoir. Je préfère
beaucoup la tendresse, l’écoute c’est agréable quand on parle et qu’on se sent
écouter et encore mieux, entendu. Moi je choisis de vous écrire et j’essaye de
mettre un peu d’âme dans les systèmes informatiques. Je pense aux stigmates
aussi à comment on se paye la gueule de ceux qui sont différents, on les
repousses parce qu’ils ont une maladie mentale. Moi je suis chanceux j’ai une fratrie
très compréhensive, je pensent qu’ils savent par où je suis passé dans ma folie…
Le senti c’est aussi faire preuve de sensibilité, je compte les nuits avant de
partir. J’ai hâte de prendre l’avion, je sais pas où mettre mes médicaments, je
verrai. Les avions, je crois que je vais vous illustrer ça avec des avions, j’espère
que je vais faire un bon vol. Hier dans les nouvelles ils disaient qu’Air
Transat était à vendre… Moi j’ai acheté mes places je suis du côté allé, c’est
bien… Je crois que mon amie lectrice retraitée du collège de l’Outaouais,
prépare avec son mari un voyage en Espagne eux aussi. C’est toujours étonnant
comment je me répète quand quelque chose m’obsède… Parfois je sens ça comme une
interdiction d’aller en Europe c’est comme si ils me disaient pour l’aventure
vous repasserez, choisissez plutôt l’Asie mais je laisse ça à mon lecteur
chauffeur d’autobus. À les entendre faudrait que je me sente coupable de
coucher à l’hôtel… Le climatiseur s’est arrêté, ce soir si ça se peut la
schizophrénie est douce, les voix sont apaisantes, tout ça c’est dans ma tête
je le sais. J’aurai écris ça en essayant de dire, la nuit quand je me lève pour
écrire c’est plus rapide. Voilà ce que c’est pour le moment. Je termine en
espérant que ça vous a plu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire