Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit je suis réveillé. Dodo après dodo le voyage en Espagne approche.
J’ai un goût de pastis dans la bouche. Je suis content que mon blog ais un peu
repris vie. Comme toujours j’y vais avec mon senti. Je regardais les photos de
l’anniversaire de deux lecteurs, c’est bien, ça m’a rappelé que dans notre
enfance, la matriarche soulignait toujours notre anniversaire avec un gâteau et
un cadeau. Je crois que souvent elle me donnait un livre. Six enfants et
toujours un anniversaire souligné faut le faire, on était gâté. Je pense
toujours à l’avion, me suis acheté des chaussettes, ai bien hâte de voir la
Sagrada Familia, quelqu’un m’a dit elle est pas finie cette cathédrale, je
crois que c’est ce qui fait sa beauté après tant d’année on va la terminer.
Comme les grandes cathédrales qu’on bâtissais sur des siècles. « À cause
tu fait simp de même » une bonne vieille expression de ma mère patrie le
Lac-Saint-Jean, je me souviens encore de Normandin, de Dolbeau et de Roberval,
les balades en auto avec le patriarche et la radio à tue-tête qui gueulait
Piékouagami en amérindien. Souvenir aussi de ce chapeau de paille que l’oncle
nous avait acheté pour aller à la pèche, on y pêchait la truite… J’en profite pour
souhaiter une bonne pêche à mon lecteur de la Rolls-Royce. C’est dimanche je
suis réveillé, me souviens de ces messes dans l’auditorium de l’école
secondaire, ça a pas duré le vicaire a défroqué. Cette nuit je vais essayer de vous écrire ça
plus léger, mais oui j’ai habité Terrebonne mais à un moment je détestais ça j’ai
donc déménagé dans la grande ville, dans Rosemont plus précisément, me souviens
de ce petit logement bourré de vermines, de cet autre dont je me suis fait
évincé pour aller habiter avec une femme que j’aimais pas, quatre ans d’enfer…
La nuit comme maintenant j’aime être seul, je suis debout j’écris et je dérange
personne. Ce soir je vous illustre ça avec notre animal emblème national, l’harfang
des neiges, c’est le poster du vingt-quatre juin. Ça j’ai pas pu faire
autrement que m’en souvenir et vous l’écrire, un grand moment du septième art,
un film qu’on diffusait toujours l’été pendant la canicule, la vie du clarinettiste
Benny Goodman et le moment inoubliable c’est à la fin, le film se termine quand
il se marie après on sait pas. J’ai arrêté de courir après le bonheur je vie le
moment présent même si des fois j’ai des déjà vu, je sais on parle pas de ces
choses-là mais pourquoi pas? Je sais pas
avec tous ces jeux électroniques si les enfants aiment encore les livres d’images,
souvenir des martines de ma sœur de l’émotion que ça me faisait c’étais de bons
moments, un boulimique de la lecture… J’espère que ça disparaitras jamais ce
plaisir de la lecture, ce refuge que je me faisait dans les livres. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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