Bonjour!
Bonsoir! Je m’étais dit que j’allais dormir pourtant je suis debout. J’en vois
plusieurs qui fêtent la fin des vacances. Moi je le répète j’ai très hâte de
prendre l’avion. L’an passé au retour de Washington j’avais du attendre un bon
moment à Toronto à l’aéroport Billy Bishop. Pour Barcelone c’est un vol direct,
quelques «dodos » encore, je mets ça entre parenthèse je dors pas
beaucoup. Je regarde mon guide de Barcelone, reviens sur mon senti, pense au
film Taxi Driver https://www.youtube.com/watch?v=sLpMx8_TYOo à l’époque la nuit était heavy. Va falloir
que j’apprenne à dire « parler plus lentement » en Espagnol. Je me
rappelle ce chauffeur de taxi qui étais monté chez moi et avait accepté d’être
payé avec mes bolos, ces espèces de cravates faites d’un cordon et d’une boucle
en métal. J’étais toujours dans la chute lentement je coulais. J’avais hâte de
toucher le fond, je voulais pousser et remonter au plus vite… Ça fait plus de
vingt ans que je suis sortis de ça mais le souvenir est encore brûlant,
brillant… J’ai pas oublié. Je pense au Petit Bar à comment la chanteuse m’avait
dit de revenir plus tard, que je risquais la rechute, j’ai joué avec le feu en
me tenant là. J’ai ouvert la télé sur la station latino, je veux me mettre dans
l’ambiance espagnole. On parle du Venezuela… Je pense à l’embargo américain sur
Cuba, ça semble plus être une priorité… Je sais l’Amérique du sud a toujours
été dans les problèmes dramatiques mais je m’en vais pas là, je vais en Europe
en Espagne. L’émission s’appelle La Tarde, la soirée, ils diffusent des images
des émeutes au Venezuela. J’ai fermé la télé, je prends ça à petite dose. Je sais
pas pourquoi en ce moment mon beauf me reviens dans la tête… Je termine ceci et
je vais dans le cahier. Quelques jours encore avant le départ, le mois d’août
arrive, faut pas que j’oublie la noce de ma lectrice de Cantley, j’ai hâte de
voir tout ce monde… Cette nuit c’est le silence… Je me vois déjà à l’aéroport
en attendant l’avion dans la zone des boutiques hors-taxes. Je vais prendre un
café et peut-être manger un sandwich avant de partir. En Espagne les nouvelles parlent
d’un référendum en Catalogne. J’arrête pas de penser au voyage, l’ami me
demandait si j’étais fébrile, mais oui! Je pars quand même pas tout de suite.
Je suis toujours étonné de réussir à vous écrire dans mes insomnies… Tout est
dans les détails, je rechuterais pas pour un gros drame mais pour une
niaiserie, je vais quand même essayer de ne pas boire aujourd’hui. Je vous ai
pas dit maintenant j’ai peur la nuit, si y’en a qui sont à moitié fou comme je
l’étais c’est dangereux. Voilà, tranquillement je finalise cette « chronique »
j’ai la drôle d’impression d’être à l’étranger. Je termine et je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore j’apprécie votre lecture. À la
prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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