Bonsoir!
Bonjour! Vingt trois heure trente, je suis debout un peu énervé avec la
décision de partir en vacances. J’écoute, j’écoute ce qui se passe à
l’intérieur, on est presque dimanche. J’entends les voisins ronfler, c’est la
nuit, la neige a cessé, y’avait combien de crapules dehors cette nuit… Je dis
ça, j’en étais une de ces crapules, les voisins toussent… Je trouve pas la
poésie, le mot qui me colle à la peau c’est schizophrénie, une longue maladie
ou les objets apparaissent et disparaissent. Parait que la maladie fait qu’on a
une mauvaise perception de soi… Je me demande ce que je serais devenu avant la
réforme des asiles, j’aurais cultivé des tomates dans le potager de
Saint-Jean-de-Dieu. Là je pense aux magnifiques fougères dans l’hôpital du
temps des sœurs. Cette nuit je puais, ai pris une douche, me suis rasé pense à
ces deux gars qui se frenchaient pendant le temps de la toilette à l’hôpital de
Joliette, j’y passais le temps en lavant la vaisselle et en regardant à travers
les barreaux de la fenêtre, j’avais peur très peur… Je réfléchis à ce que je
vous écris, y’a quelques temps je partais souvent pour l’hôpital en ambulance,
ma vie était une longue attente de soins pour ma folie, ma terrible mélancolie.
J’entend Pagliaro chanter « Et j’ai marché pour une nation! ». Je courre après le temps trouve que ça passe
vite, pense à l’auteure Gabrielle Roy malgré qu’hier j’ai acheté deux polars
qui se passent à Cuba. Dehors une voiture klaxonne, ai pris deux pastilles
contre les brûlements d’estomac. « Love me tender » -Elvis. Les bars
sont toujours ouverts pour à peu près trois heures. Trois heures de défonce
dans le night life de Montréal. Trois heures à jouer un autre personnage que
soi. Trois heures a vraiment se prendre pour un autre, heureusement j’ai quitté
ce monde là, je reste moi. J’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je pense à un
petit logiciel de graphisme qui m’a bien amusé. Ça fait plus de vingt ans. Tout
ce temps, tout ce temps qui a passé, je me répète c’est épeurant. J’ai peur d’écrire que je pense aux
pourboires pour les employés de l’hôtel. Je veux aussi dire au lecteur à la
retraite de Repentigny. « Inquiète toi pas pour ma quéquette je suis
capable d’en prendre soin! ». C’est pas vraiment la fin, je veux vous
parler de l’œuvre de Jean-Pierre Morin. Depuis la fin des années 1980 l’artiste
a réalisé une trentaine d’œuvres publiques.Né en 1951, Jean-Pierre Morin étudie
la scupture à l’École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (1968-1971) il a
obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Laval à Québec (1978) et une
maîtrise en beaux-arts, option sculpture, de l’Université Concordia à Montréal
(1984). Cette sculpture s’intitule Temps d’arrêt elle appartient à la ville de
Montréal c’est une commande publique, les matériaux sont acier intempérique,
aluminium de dimensions générales 500 x 145 cm les techniques sont, assemblé,
coupé, soudé, elle est au parc Molson dans Rosemont-La Petite-Patrie à
Montréal. L’œuvre s’inspire de l’esprit du parc comme lieu de rassemblement, de
détente et de jeu.Érigée comme un monolithe, l’œuvre répond à la symétrie de ce
parc. Le choix de matériaux industriels (acier Corten et aluminium) ainsi que
le style tubulaire de la composition sculpturale tranchent radicalement avec la
nature environnante. La couleur orangée du Corten, qui se démarque autant de la
végétation estivale que de la neige en hiver, crée, à elle seule, un point de
repère incontournable. Merci au site art public Montréal. Bon! La nuit avance,
les gens plus un sou en poche après avoir veillé, rentrent chez eux à pied, parfois
c’est long quand on a bamboché au centre-ville et qu’on dors à Cartierville.
J’arrête tout ça là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine
j’espère!!!
Bernard
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