Bonsoir!
Bonjour! Viens de créer un album de photos sur Facebook, si ça vous intéresse.
Ce soir je suis sortis et j’ai sentis toute la différence de température entre
Montréal et Varadero. Je comprend pourquoi le rythme est ralentis à Cuba… J’ai
beaucoup aimé la musique là-bas, j’ai pensé à Ry Kooder et son Buena Vista
Social Club et au regretté Compay Segundo, ici c’est pas une nuit a coucher
dehors. La police est dans l’édifice y’a des problèmes, quelqu’un qui
décompense… Les portes claquent, j’essais de m’en tenir à mon senti suis
toujours dans le goulag occidental. Je crois qu’à Cuba y’avait des vrais Russes
en vacance. L’architecture de Varadero c’est des tours de béton à la soviétique
et quelques petits pavillons en parpaing. Dans l’escalier les policiers
arrêtent un locataire qui tiens un discours tordus. J’ai peur… Je trouve que
juste pour pas voir les drames du goulag occidental les vacances valaient la
peine. C’est la nuit, jeudi soir jour de paye, j’entend claquer les portières
des voitures. La folie m’entraine vers la paranoïa, soixante ans bientôt et
presque toujours aussi fragile qu’un petit garçon… Depuis mon retour les amis
et parents ont tous téléphoné faut pas que je les oublie ils sont tous
importants, je suis bien entouré… Je me sent tout drôle, l’ami m’a parlé de ma
schizophrénie disont que c’est une de mes particuliarités avec les
hallucinations, y’a une espèce de confusion des genres entre les voix et la
médisance, la stigmatisation et le manque d’estime, le jugement et l’auto-dénigrement…
Je sais pas ce que ça me donne ce soir de vous écrire ça. J’espère être
satisfait quand je vais terminer… L’angoisse la peur sont tout à coup
omniprésente… Je réussis jamais a vous raconter quelque chose de vivant, d’allumé
mais comme on dis à l’impossible nul n’est tenu. « Maman, maman, maman ton
fils passe un mauvais moment, Maharachi Mahesh Yogi » -Jean-Pierre
Ferland. Je sais pas où je vais, j’ai une lourdeur dans l’âme, je sais qu’il y
a plein de gens qui ne croient pas à l’écriture pourtant ça me fait réfléchir comme
une sorte de voyage intérieur, une sonde de l’humeur et du sentiment pour
alléger le vécu quotidien. J’y vais j’y vais au plus profond de moi j’explore
ma faiblesse et ma force, je ne suis jamais seul. Parfois je suis fatigué d’avoir
toute ces bêtes pensées comme un grand dadais… Encore des mots dans le
corridor, chien sale! C’est pas reposant ce soir, j’espère que je contribue pas
à la décompensation des voisins des voisines. Lâchez moi pas, j’ai besoin de vous
autre pour survivre, lentement la nuit avance, je pense à l’équipage de l’avion
en uniforme et très loin du monde de la maladie mentale et de l’itinérance. Ce
soir je vous place une photo du Melia Peninsula, l’hôtel où j’ai séjourné. Je
vous écris encore quelques mots pour terminer en espérant que ça vous a
intéressé. Je vous remercie donc d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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