Bonsoir!
Bonjour! Semble qu’avec ma poésie je me chie dessus, me dénigre et manque d’estime
de moi. Je vous dirais que je suis pas partis pour faire un Gaston Miron de
moi, un homme rapaillé y’en a eu un et je serai pas le deuxième pas plus qu’un
Vanier du fond de ses enfers les miens sont bien ordinaire. Pourtant quand je
lis ce que j’écris les gens écoutent et semblent apprécier, y’a peut- être une
petite parcelle de que j’écris dans chacun d’eux. Sur le moment ce qui me viens
en tête ces pauvre nigaud que je suis et qui sur son passage entend les gens
fredonner des airs inconnus mais dirigé vers moi pour m’irriter. Vous voyez
bien que je suis fou, j’ai dit à la scénariste du théâtre aphasique que malgré
tout c’est ce que je veux faire écrire advienne que pourras. J’ai presque
soixante ans physiquement y’a longtemps que j’ai finis de grandir mais
spirituellement j’ai énormément de chemin à faire. L’ami me dis qu’il accepte
pas, qu’il compose avec la maladie, il me parlait de l’école en me demandant si
mes professeurs m’avaient aidé à avoir une meilleure estime de moi,
malheureusement au secondaire j’étais déjà au prise avec mes gros problèmes. Je
sais une chose c’est que j’aimais bien délirer en avant de la classe. Ce que j’écris
c’est pas non plus Dale Carnegie «Comment se faire des amis » au cabaret
poétique une dame voulais lire ce que j’écris. Ça me fait toujours plaisir
quand ça intéresse les gens… Faute de s’intéresser à moi on s’intéresse à ce
que j’écris, disons que je suis mal parti pour me faire une copine moi et ma
crise d’identité perpétuelle. Quand je participe à ces ateliers là je pense à
la pièce « Appelez moi Stéphane! » des intrigues farfelues autour d’une
pièce de théâtre amateur. Je vous raconte un peu ma matinée. Je crois que je
pourrai pas vous écrire de Cuba quoi que dans le hall de l’hôtel y’a des postes
internet. Ce soir c’est calme dans le goulag occidental, dehors des enfants
jouent et crient. Quelques voitures passent. Ça me calme de vous écrire comme
ça. Je sais que je vaux mieux que cette misérable poésie, je crois que je vais
demander l’adresse de courriel de la dame aphasique pour lui envoyer quelques
textes de mon cru. Je reviens à l’estime,
l’intervenant me disait de parfois me féliciter me donner une tape dans le
dos mais je pense pas à ça. Je pense à l’ami philosophe qui cite de grands
extraits de ses lectures pour ensuite revenir avec des farces salées. J’essais
de me rendre à cinq cent mots après j’arrête, le philosophe dirais que je fais
un « strip-tease de l’âme ». J’ai hâte de partir pour les pays chauds
pas longtemps mais juste assez pour m’inspirer me remonter. Je crois pas qu’en
un si court laps de temps je vais changer bien des choses, mais j’ai un nouveau
cahier pour écrire et deux romans qui se passent à Cuba. Voilà c’était ça pour
ce soir, y’a pas de photos, je laisse la place au texte. Encore une fois merci
d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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