Bonjour!
Bonsoir! Suis de retour dans mon quotidien ordinaire. C’est le goulag
occidental et la neige, moi je suis toujours aussi désoeuvré, pas si tôt revenu
que je repartirais. Je vais me calmer respirer par le nez, à l’aéroport aux
douanes tout s’est bien passé ça pas été long. J’aime toujours les avions, j’aime
moins le passage entre l’avion et les douanes. À Montréal tout est automatisé à
l’arrivée avec un lecteur de passeport électronique. J’ai dit au douanier que j’avais
pas aimé mes vacances il m’a souhaité bon retour. Maintenant je sais plus trop
où aller, le mieux ce serait peut-être une cabane sur la glace pour pêcher, un
retour aux traditions. Mais avant je vais essayer de marcher dans Montréal quoi
que ce soir on attend de la neige. Montréal et Varadero c’est incomparable, les
foisonnants palmiers et à Montréal les arbres dénudés. Quand je voyage je vois
très bien que ma vie je l’ai fait ici, mes amis mon univers sont ceux là de l’hiver.
Je pense à une lectrice de Cantley qui attend son quatrième enfants, elle est
très fertile, des enfants pour nous qui n’en avons pas fait. Bravo! Cet
après-midi je suis dans le silence et j’ai souvenir de cette horrible chambre où
j’habitais. J’ai un lecteur futur papa de Hull que je salut ici, y’a longtemps
que je lui ai pas parlé, félicitation à lui et à sa conjointe. C’est là qu’on
voit qu’on se fait vieux, soixante ans bientôt c’est pas du gâteau. J’aimerais
bien avoir la plume du docteur où du notaire en tout cas la plume du notable
mais je ne fais partie d’aucun ordre où profession. Écrivain par défaut c’est
pas une bonne idée. J’ai toujours voulu écrire, je prenais quelques atelier d’écriture
en cachette j’avais peur que ça fasse tapette. Pourtant je crois qu’il n’y a
rien de plus viril qu’écrire, une sorte de combat de soi avec soi, une étreinte
frénétique avec les mots. S’agit que je sois précis avec mon senti. Dehors on
entend les corneilles, les camions qui ramassent la neige. Dans le métro on
tolère les gars qui dorment au chaud, je crois qu’ils sont un peu intoxiqué… C’est
toujours « Life in a northern town ». Ce matin j’ai pris une douche
et me suis parfumé, j’aime bien sentir bon. Deux heure trente, les gens se
préparent a quitter le boulot, un week-end c’est jamais de trop mais on arrête
pas quand même, ménage, course, cuisine ça continue. Parfois je souhaiterais
allé de reculons, prendre tout mon temps… Ce que j’écris là ça pas de sens j’ai
toujours, où presque, eux tout mon temps. Vous devez comprendre que c’est pas
une chronique journalistique. Il s’agit de mon être intérieur parfois malmené.
J’ai calmé mon désir de prendre l’avion, d’être à l’aéroport. Je sais pas trop
ce que je vais essayer dans les prochains jours, j’y pense et vous le ferez
savoir en attendant merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard
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