Bonsoir!
Bonjour! Je suis triste, je crois que c’est parce que je vois le gros insignifiant
à Trump mené sa campagne. Ce que je ne comprends pas ce sont ces femmes qui l’appuient,
son discours débile. J’ai de la peine y’a longtemps que j’ai pleuré, je pleurais
en regardant la télé tous ces réfugiés, les morts et la guerre… Aujourd’hui j’ai
un peu écris dans mon cahier ça me soulage pas. Je dois toujours écrire à
partir de mes tripes, c’est difficile quand je suis seul j’ai pas beaucoup de
réaction. L’asiatique du dessous écoute de la musique orientale. J’écoute ce
que la voix me dit, c’était plus facile de me rendre à Cuba pour une semaine qu’à
New-York pour trois jours. Je pense encore aux vieilles rues magnifiques de La Havane.
Parfois c’est l’hiver qui me rend triste, je discutais voyage avec mon lecteur
chauffeur d’autobus à comment le prochain c’étais pas pour tout de suite, dans
une vidéo sur facebook j’ai vu des gens sur une terrasse faire de la danse en
ligne sur une chanson de Johnny Cash qui se retournerais dans sa tombe. Semble
que les vacances c’est la permission d’être niaiseux vous ne m’y reprendrez pas.
La niaiserie c’est ça qui me fait pleurer pourtant quand mon lecteur de
Deux-Montagnes niaises il me fait rire. J’ose pas trop vous écrire sur les
peaux mortes que j’ai dans le nez, je fouille pas en public, j’ai le nez sec.
Lentement la nuit s’en viens, je pense au temps d’attente dans les hôpitaux,
heureusement je me rétablis je n’y vais plus, je touche du bois. Mais oui
maintenant je veux vivre, ma vie a un certain sens, c’est pour ça que j’écris
ça m’aide dans les passages plus difficiles. C’est possible de vivre sans
vouloir à tout moment mourir ce que je regrette c’est tout ces moments passés a
demandé des soins. C’est pas que j’en avais pas besoin, la shizophrénie ça se
stabilise, juste que j’aurais dû accepter plus tôt. Je reviens au voyage à
cette magnifique église à Cuba… Je veux pas tout vous révéler j’ai un texte qui
va paraitre sur les humeurs culturelles. Les lampadaires viennent de s’allumer,
rien de très émouvant faut écrire beaucoup pour trouver deux ou trois choses
touchantes. Je me vois jeune homme marchant sur le trottoir sous la pluie, je
pleurais j’avait pas d’endroit où aller, pas de travail seul et fauché je
marchais rue Christophe-Colomb, je sais pas pourquoi, peut-être parce que une
de mes tantes habitait pas loin dans Villeray. Je peux pas dire que j’ai pas de
vécu, un peu d’expérience à l’école de la rue. « Blue jeans sur la plage »-Lucien
Francoeur. Je trouve plus quoi vous écrire. Je ne marche plus je devrais mais j’ai
pas de voiture je marche donc plus que quelqu’un qui a une automobile. Voilà
une phrase très laide. Ce soir j’ai pas de rythme, je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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