Bonjour!
Bonsoir! Ce matin c’est neige et verglas et moi je suis là à essayer d’écrire
quelque chose de décent. J’ai lu les actualités c’est très ordinaire aujourd’hui.
Je suis triste, je partirais en voyage, c’est la déprime du mois de février. On
m’a dit qu’on me dédommagerais pour une présence dans un comité ça a pas été
fait… C’est difficile de rester chez soi mais ça vaut mieux qu’un emploi ou je
me fait harceler. Je sais pas pourquoi je pense à ça j’ai bientôt soixante ans,
un peu d’expérience dans la vie mais pas de métier. Mais non j’ai un métier,
écrivain, mais j’ai pas de diplôme. La voisine parle à tous les passants comme
si elle les connaissait. Je suis un « agité
du bocal » ça grouille, je fais le tri choisis ce que je vous écris… Gris,
gris, gris dans le goulag occidental, hier j’ai regardé de court film sur La
Guadeloupe, quand je me couche et que je sais que je vais sortir le lendemain,
je deviens anxieux et je dors mal. Là je pense aux routes des avions, au
décalage horaire… Je suis triste je le
répète, pourtant j’ai tout ce que je veux, je manque de reconnaissance. Je
reviens à mon senti, à comment j’essais de meubler le temps, hé oui! Je suis un
petit vieux qui essais de se tenir loin des urgences d’hôpitaux. J’essais de
nommer cette éternelle douleur intérieure, ceux qui sont partis m’ont peut être
laissé ça en héritage. Je pense à tous ces beaux discours sur le
rétablissement, je crois être dedans mais encore… Je cherche l’intensité, j’y
arrive pas, avoir tant écris et être si peu lu. J’ai demandé à Dieu qu’il m’aide
pourtant quand Il le fait je l’oublie tout de suite après. Je suis une vieille
vache pas même bonne pour la viande y’a toujours le cuir mais je suis tanné,
tanné de chercher… Voilà! Je passe maintenant à la photo, une œuvre de
Daniel-Vincent Bernard né en 1956 ça s’intitule Manana et c’est fait de câble d’acier
coaxial de béton et d’acier. Monsieur Bernard a fréquenté l’atelier de Jordi Bonet
et étudié l’art plastique à L’UQAM. C’est une sculpture de 2009, une main d’accueil
pour les 50 ans des habitations Jeanne Mance à Montréal. Je termine donc en
vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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