jeudi 14 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Quand je regarde ça une fois rentré chez moi je suis entouré de gens extraordinaire qui font face avec  ténacité à des défis de santé mentale. Que ce soit des pairs aidants des patients partenaires, ils relèvent avec bonheur les maux et se rétablissent sans oublier cette dame de la radio qui produit un balado sur la santé mentale, une grande dame qui a su nous faire communiquer avec des mots simples ce qu’est le rétablissement. Du beau monde je vous dis qui se soucie de ses semblables. J’ai eu beaucoup de plaisir a participer à cette activités. Moi j’ai raconté quelques anecdotes à ma mesure, ils ont bien ri  mais y’en a tant a dire sur la santé mentale, la gang aurait pu parler deux jours. Je vous raconte pas leurs histoires ce serait pas délicat les expériences sont passablement similaire mais vécu autrement parfois un manque de communication avec les soignants. J’ai pas tout compris j’ai jamais été très cartésien avec la psychose la maladie. Mes psychoses me plongeait dans le désespoir et je voulait en finir, aujourd’hui j’étais accompagné du courage de mes semblable, j’ai rechargé mes batteries et je suis prêt à encore avancer dans ce monde perfectible de la santé mentale. Parfois je doute pourtant la folie est toujours là, en ce moment j’ai de la difficulté a marcher j’espère que ça va guérir. Je sais c’est pas mental mais ça joue sur mon moral. De loin vue comme ça ce sont des êtres à part d’une grande sensibilité. Je crois que ce seras une bonne émission, souvenir des longues attentes à l’urgence psychiatrique, j’avais mal très mal je m’auto-stigmatisais me sabotais. Je sens le voyage de ma vie qui se termine, il est un peu tôt… Enfin c’est pas pour ce soir. Au début du vingtième siècles on parlais d’hystérie aussi pour les hommes. Ce soir j’ai la sensibilité à fleur de peau, j’ai vraiment peur d’être très malade, j’ai de plus en plus de difficulté à marcher, chez moi ça va mais dehors c’est l’enfer. À la télé Montmartre et ses peintres du début du siècle vais-je pouvoir y retourner. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye !

15/03/2024

 


mercredi 13 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je suis nerveux j’ai une grosse journée qui s’annonce demain. Je crois que ça va être intéressant. La neige est fondue, le soleil se couche, je crois que les nuages arrivent, ce que j’écris là ça ressemble à une nature morte. Je viens d’écrire quelque chose avec deux fois aime dans la même phrase ça fait un peu trop d’amour je crois. Je suis un pauvre fou qui s’imagine, oui je m’imagine parce que j’ai de la difficulté avec la réalité je suis imaginatif comme ils étaient impressionnistes. Je suis pas beat le rythme syncopée j’arrive plus à le retrouver. Je me laisse imprégner par les réseaux sociaux, on est à l’époque des vidéos j’en suis encore au clavier et au stylo. Pourtant ne serais je que ça, un type qui imagine, les choses laides comme la persécution et les belles choses comme la création, s’agit de mettre en œuvre. La beauté c’est toujours plus difficiles à écrire que la laideur, si vous trouvez ça laid ce que j’écris vous allez passer votre chemin sans plus si je suis chanceux y’auras une controverse et ça prendras des proportions, sinon laid tout simplement laid sans plus. Je pense aux Illusions perdues de Balzac. Je vais essayer avec ma pauvre « culture » de vous décrire la beauté d’une œuvre de l’Ami Édouard Lachapelle, un triptyque qui montre sa maitrise des couleurs dans une sorte de brouillard aux rochers de bord de mer. La forme du triptyque fait pensée, évoque je dirais les retables, la première fois que j’ai vu l’œuvre j’y ai vu une forme de cubisme l’ami ne m’a pas contredis. Y’a une douceur dans cet espèce de clair obscur. Vous pourrez voir l’artiste et d’autre œuvres de sa main, demain dans un vernissage à la Galerie L’ONYX au 6400 boul. Monk à compter de dix sept heures. Édouard tes tableaux sont si beaux ils n’ont pas besoin de ma plume j’espère que tu me pardonneras. Sur une autre note plus surréaliste aujourd’hui on commémorais la mort de Jean-Paul Riopelle, je vous fait à tous mes excuses parfois mon clavier ne sait pas se taire. Voilà !!! C’est la chute !!! L’épilogue !!! La conclusion !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je termine !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!  Bye !!! Ciao !!!

14/03/2024


mardi 12 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai pas toujours été paranoïaque parfois j’avais raison d’avoir peur. Ce soir je me sens un peu comme ça c’est peut être le stigma je sais pas. Je me suis préparé un bon souper, jeudi toute la journée on travaille sur le balado. En fait c’est un enregistrement. Je vais raconter mes combats et mes défaites avec la maladie mentale. Tout ce temps pour comprendre qu’il y a des milieux qui étaient pas pour moi. Sur Facebook y’a des photos de joueurs des Expos, le baseball, ça me rappelle le charmant stade Jarry c’était presque une famille dans le champ gauche. Le patriarche aurait bien aimé que je joue mais j’étais très malhabile. Je vous écris ça et ça me fait mal je pense aux copains. Quand je souffre mentalement c’est douloureux, difficile aussi, j’accroche sur le malheur. Parfois le chemin est plus long et d’autre fois c’est une impasse a se cogner la tête sur les murs. J’étais et je suis encore celui qui cherche le coup de circuit mais qu’on retire sur trois prises. Encore ce soir le soleil est magnifique, dans le parc la neige a fondue. Je sais plus trop ce que ça veux dire être à gauche, je suis vieux et pauvre. À la télé le peintre italien Vasari de la renaissance je crois, mêlez vous pas c’est ses peintures. J’ai de la peine, les gens attendent l’autobus je crois qu’ils sont là pour me surveiller. Je trouve pas, je trouve plus dans ma tête c’est plus calme. J’ai toujours hâte à la prochaine fois où je prendrai l’avion. Ce soir j’avais peur de deux vieilles personnes qui ont de la difficulté a marcher le soleil se couche dans des teintes de rose d’orange et de bleu c’est beau. La nuit approche, les lampadaires s’allument c’est la vie dans une ville du nord à l’heure avancée. Parfois je commente sur Facebook mais je manque de délicatesse, je m’arrache au vent schizzzzz , mon malheur. J’y suis presque. Presque à la fin, je vous aurai raconté encore ce soir malgré que mon nom ce soit pas Fred Pellerin il est unique et moi j’aime pas beaucoup faire comme les autres. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

13/03/2024


lundi 11 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Pour me changer les idées j’écoute Radio France Internationale. Cet après-midi le soleil est là…  Je vois des publicités de la Mini-Cooper heureusement j’ai pas besoin de voitures. Je suis aussi un peu tanné d’entendre Guy A. Lepage traité les gens de Taouins. Portrait des travailleurs du Bengla Desh  de très dures conditions de travail. Ils défont nos bateaux. Je vous ferai pas le reportage en différé.  Je pense que pour être plus écologique je vais jeter l’argent de l’achat du papier cul directement dans les toilettes, quand je tombe dans la scatologie ça va pas bien. Je suis brisé, raté, miné j’ai fermé la radio, cet après-midi j’ai eu une réunion de production pour un balado. J’ai pas trouvé autre chose a me dire que, je vais faire de mon mieux, plus que ça je suis incapable. Aujourd’hui c’est difficile d’écrire j’y met toute mon âme ça semble pas suffisant… C’est toujours cet espèce de journal j’essais d’écrire avec le moins de ressentiment possible. Le bruit c’est de la vie mais ça peux aussi être la psychose, se sentir comme une saleté la folie pieds et poings liés. J’écris et je pense à mes années de dérive au bistro, eux je crois qu’ils en ont rien à foutre de moi. Ce serait plutôt à moi de m’excuser, de faire amende honorable. Je vous l’avoue dans le rétablissement y’a des journées qui sont pas faciles même après des années. Je persévère quand même que Dieu me garde… Je sent que j’étire la sauce c’est pas un bouillon, j’en suis quand même revenus de la bière faudrait pas y retourner. Ce que je vous écris c’est sans queue ni tête ça a pas de bon sens si bon sens il y a . Le soleil resplendit, je suis un gars de l’est du goulag. Concert de klaxon on rentre chez soi ça presse ! Le mieux c’est de rester sobre ça va m’éviter une débâcle sois au poste de police sois à l’hôpital où peut être même les deux. Avant j’adoptais un endroit pour boire maintenant ça m’intéresse plus je n’y vais plus. Une barmaid honnête m’a déjà dit que c’étais pas un endroit pour jaser. Je suis partis et j’ai pas bu. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir! À la prochaine j’espère !

12/03/2024


dimanche 10 mars 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! De la neige aujourd’hui, je sais plus quoi vous raconter mes propos fondent comme la neige. Je sais pas si les grandes affiches de cinéma sont encore à la mode j’en avais une de l’excellent film Taxi driver, je l’aimais bien ça décorais un corridor que j’avais à l’époque. Je lis toujours beaucoup mais dans mes lectures y’avait rien de marquant, rien de touchant comme si les livres s’étaient désincarnés aussitôt la dernière page tournée. Pourtant faut se laisser toucher et même bouleversée. Mes lectures me font toujours remettre en question ce que j’écris… Je cherche l’émotion. La façon, la forme, le style j’y arrive pas juste faire un trait sur tout ça. Y’a un bon parfum chez moi , il est un peu tard pour faire œuvre utile. Cet après midi j’ai parlé à mon bro qui s’est occupé des enfants pendant la semaine de relâche. Maintenant quand j’écris ma phase tripes sur la table est finie. N’en reste pas moins que je suis triste, que le temps est triste oublions l’ivresse ça servirait qu’à me détruire… Le goulag centre-sud sous la neige du printemps c’est pas très réjouissant. Encore ce matin au guichet bancaire y’avait tout l’attirail du parfait toxicomane… Je cherche ce que ce journal pourrait vous raconter, y’a toujours un vrai écrivain, publié, édité pour nous la faire sur le narcissisme des réseaux sociaux sans parler des mises en garde pourtant la machine existe comme j’écris souvent faudrait pas s’en servir. Je compare ça aux automobiles y’a des accidents faudrait interdire la conduite automobile ?  C’est pas un miroir que j’ai devant moi n’y apparait que ce que je veux. Je fait chauffer mon souper c’est pas de la grande littérature c’est même ridicule mais je peux pas être plus près de moi. Ouais! Je suis à bout, les mots se referment sur moi me laissent muet, peux dire ? L’autre parle toujours plus, un interlocuteur pour raconter mon vide c’est bien inutile. C’est que de la copie pour gratte papier.  Les voix se calment mais j’articule pas de discours, voilà j’ai souper. J’ai hâte à demain pour le briefing, la préproduction. Quelques mots encore je termine, merci d’être encore là. Voilà! C’est la chute !!! La finale !!! L’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine j’espère !!!

11/03/2024

 


samedi 9 mars 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir il pleut, la télé est sur un atelier de dessin. Ce soir on passe à l’heure avancée, parfois on me rappelle les créditistes de Réal Caouette… Une voiture klaxonne je sais pas trop pourquoi. Finalement ce matin j’ai regardé The Deer Hunter, Voyage au bout de l’enfer j’avais pas besoin de la traduction c’est tellement un film d’atmosphère, une époque douloureuse et triste. Je réfléchis à ce que ça donne transposé aujourd’hui je pense à Donald Trump et à son Makes America Great Again. J’y crois pas y’a encore trop de vétérans mutilés de guerre. Souvenirs d’un passage aux U.S.A. une dame avec un enfant parce qu’elle m’avait vus sur les réseaux sociaux voulait m’envoyer combattre à l’époque je crois que c’était en Afghanistan.  Les États-Unis ne seront jamais pareils à ce qu’ils étaient surtout pas avec Trump. Ils sont fort avec leur pour Dieu et le pays et je parle pas des fusillades à répétition partout. La National Rifles Association est selon moi responsable de tant de morts. Je souhaite que mes snowbirds ais pas de problèmes de cette sorte. Maintenant y’a un regard critique sur ce pays mais déjà c’est trop simple ça redeviendras jamais ce que c’était avant, le temps a fait son œuvre. Je vais pas plus loin dans ce sens là le monde est différent. Je suis pas américain et je les comprends pas. Ce soir je cherche la paix en vous écrivant, le calme aussi… Ils va s’en trouver pour me traiter de jaune. Je suis quand même heureux d’être de leurs voisins et libre ça me permet d’écrire d’être un « artiste ». Comprendre là est le défi, réussir a s’exprimer sobrement et clairement. Quand même le doute est et seras toujours là. Je suis plus avec les sociaux-constructivistes. Comment vous dire les tabous américains, les banlieues dévastées, la violence et l’armée dans le métro de New-York. Je suis chez moi et j’envois ça c’était contemporain c’est devenu de l’artisanat. L’outil est le message pour paraphraser Warhol, je tricote pas pourtant et comme heureusement y’a plus de faiseuses d’anges, on se reproduit en mots. Je me suis laissé aller, voilà !!! C’est la chute !!! L’épilogue !!! La conclusion !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Bye !!!

10/03/2024

vendredi 8 mars 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Semble que l’activité vas avoir lieu, on a une rencontre préparatoire lundi. Aujourd’hui je me suis régalé de télévision, je suis un peu plus détendu je serai superficiel comme on dis.  Cette nuit il va pleuvoir et peut-être un peu de neige pour dimanche. Je sais pas si mon lecteur secret est toujours là, si oui je le salut… Aujourd’hui la femme de ménage est passée ça fait toujours du bien ça sent le propre. Je remarque que la télé sur demande est très populaire je crois, que si on peut dire, ça requinque le cinéma. Ça fait longtemps que je suis pas allé dans une vrai salle. Quand je regarde une série j’essais d’avoir en tête que ç’est écris. Je trouve ça intéressant l’art des dialogues. Je pense au regretté patriarche qui regardais pas beaucoup la télévision et allait pas souvent au cinéma, il préférais la pêche et le plein air. Demain je vais regarder La Grande Librairie pour me trouver de prochaines lectures. Quoi que j’en ai noté quelques une. Hier j’ai essayé de trouver une version de The Deer Hunter en français, y’en a une en anglais mais il faut payer. Je voulais revoir la magistrale scène de noce comme on en fait plus… Au début chez les mineurs polonais. Le constat du film c’est que la guerre c’est pas la chasse, ça fait des dégâts psychologiques jusqu’à jouer sa tête à la roulette russe. Malgré des scènes d’une grande dureté je me souviens d’une certaine sensibilité entre vétérans du Vietnam. C’est un grand film à propos de ce conflit. Je sais pas si y’a des cinéastes qui vont s’intéresser à l’Ukraine, la guerre en Europe on aurais pas cru ça et l’autre dans la Bande de Gaza quand vont-ils mettre fin à tout ça? La semaine prochaine je vais travailler avec de nouvelles personnes, au fond ce que je fait c’est un peu du travail à la pige. Tout à coup je pense à ces années de cinéma de répertoire pour quatre vingt dix neuf cents on pouvais voir trois long métrage à l’Autre Cinéma en matinée. C’était l’idéal pour des pauvres jeunes hommes perdus comme moi. Voilà ça se termine comme ça !!! C’est la chute !!! La finale !!! l’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine !!!

09/03/2024