lundi 7 août 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vais commencer par dire merci à tous pour vos vœux de bon anniversaire. Un an de plus c’est incroyable mais j’y suis. Je pense aussi aux vieux copains copines d’il y a cinquante ans et à tout mes amis du domaine de la santé mentale sans eux je serais pas arrivé là. Je suis toujours étonné de voir comment en vieillissant le monde s’est adoucis. Pour ceux qui se demandent j’ai eu soixante sept ans et j’espère d’être encore capable de voyager. Je vous dirais la maladie est moins intense mais parfois elle se fait sentir comme un éternel décalage horaire c’est l’image la plus exacte pour vous la décrire, c’est quand même étonnant je suis presque heureux mais le célèbre monologuiste dirais que le bonheur faut y travailler et l’autre demanderais c’est à quelle heure le bonheur ? Je tiens à dire que vous tous qui m’entourez vous êtes exceptionnel je croyais pas ça possible. Remarquez que maintenant je fait attention où je met les pieds, j’essaye d’être le plus conscient possible. Je me suis assagis et je me tiens loin des foules c’est vrai quand on dis il faut que jeunesse se passe et peut-être que vieillesse se lasse. La journée tire à sa fin déjà mardi, je me suis pas fait de cadeau je crois que je vais manger un cornet de crème glacée… Je pense déjà à mon prochain voyage pas avant deux ans l’Italie… Je reviens chez moi tout près du village tout délabrer qu’on a laissé aller, c’est difficile de cohabiter les gens on tellement besoin, y’a pas de solution miracle faut écouter. Je sais pas trop comment faire pour combattre les drogues de rue surement pas les repousser plus loin. La drogue ça prend tout ce qui vous reste, l’argent, la vie, le logis heureusement c’est l’été on peut essayer de vivre dehors mais c’est toujours menaçant. Ceux qui en ce moment on encore un peu d’argent s’engouffrent dans un bar et boivent de l’alcool qui souvent les amènent à la drogue et souvent la psychose et la folie s’installent . Y’a pas moyen je reviens toujours à ce thème omniprésent. Je vous remercie encore pour vos bons vœux. Je termine c’est la finale, la chute, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine j’espère !!!

08/08/2023

 

 

 

 


dimanche 6 août 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est pas facile d’y aller avec de la poésie, les mots s’accrochent au dis et c’est strictement ça dire, pourtant je cherche l’art la manière évocatrice évanescente et on rigole. Chercher à être poète c’est d’une vanité… C’est moi qui devrai la faire la poésie informatique computer computain et vous. On pense toujours à ceux qui sont immense avoué dédié… La poésie dans les graffitis obscurs choquant mais inintéressant faut se faire comprendre. Les mots me forgent pendant qu’ils chauffent ma tête de métal, d’acier de nickel qui vaux plus cinq cennes. On aimerais écrire quelques vers définitifs marquant mais la nuit est muette et les souris s’envolent pour inspirer le bagnard allongé sur son bunk pour les plus chanceux et sur la paillasse pour les perdants, une cellule dans la tête voilà ce que c’est on ne veux plus se réhabiliter et plutôt crier à la victime sans comprendre le besoin d’un tatou et la scarification une blessure volontaire qui mène au mal en avouant que la seule prison connue est la psychose et la névrose parce qu’on a essayé de jouer à ça… Y’est pas question de tendresse mais de défaite pour avoir combattus la folie sans raison autre que l’amour. Encore la peur ne se contrôle pas ne s’exprime pas on reste avec le grand mal et les convulsions, dites moi comment être sain d’esprit une fois une vie finie, le poète écrivait sous peine d’amour seul avec le vent comme ami solitaire tant d’heures dédié au babillage cérébral en essayant d’extraire la substantifique moëlle de l’existence. Quel malheur plus de musique que le strict nécessaire, le mutisme pour ne pas faire comme les autres et essayer d’échapper à l’égocentrisme, au narcissisme. Je ne trouve pas je ne trouve plus vous saviez que le poète … La poésie c’est pas un permis pour tout faire subir, faire des enfants des martyrs mais plutôt séduire les dames aux « So typically » comme l’écrivait le grand poète. Parfois un délire particulier me fait croire que je suis unique mais c’est de la foutaise on est des centaines sinon des milliers pareils, paranoïaque contemporain… Ce soir j’y suis allé avec le crû de ma cervelle. Voilà c’est terminé c’est la chute l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Arrivederci !!! Obrigado !!! À la prochaine j’espère !!!

07/08/2023

 


 

Bonjour ! Bonsoir ! Petit déjeuner de croissant je suis de bonne humeur ce matin l’équipe de football montréalaise a gagné et est en deuxième place section est. Je dors toujours mieux quand on gagne. Dimanche souvenir de devoir me rendre à la mission le matin pour manger. J’essaye d’être différent ce matin, peut être que vous aimez pas recevoir mes courriels nouveautés, faites le moi savoir. Démarré le climatiseur et comme toujours j’ai pris une douche et me suis parfumé. Je vous le répète c’est parce que j’aime ça, y’a eu des années où je pouvais pas me doucher comme ça quand je voulait. C’est difficile de renouveler son discours on a qu’une vie. Cette nuit je suis pas triste, j’ai presque terminé une rédaction… Aujourd’hui je vais peut être aller à la librairie pour encore acheter de la lecture. Pour mes lecteurs de l’Outaouais les Saramago sont disponibles faudrait s’organiser. Je vous ai déjà raconté cette malheureuse impression de puer de là l’eau de toilette le parfum, ça sent bon… La nuit avance, je vous fait le portrait assis en sous vêtement devant l’écran, je me sent les aisselles ça sent bon. Je suis bien, l’écran se projette sur moi je prends de grandes respirations. Je pense à ce bonhomme dans l’ascenseur de l’hôtel qui m’a abreuvé de bêtises en anglais. J’aurais jamais du lui parler mais comme l’écrivait Victor Levy Beaulieu on le sait jamais avant mais toujours après… VLB il est retourné vivre sur les lieux de sa naissance. Je me demande si je devrais pas aller vivre à Normandin au Lac Saint-Jean, je crois pas j’ai trop la ville dans la peau… Et j’écris ! J’écris ! pour voir les résultats pour me désenchanter, exprimer un discours crû. Un drôle « d’artiste » et ses insomnies. Le sommeil est là, j’essaye de pas m’auto-stigmatiser, j’ai pas besoin d’exprimer mon avis sur ma folie pas plus que j’ai besoin de l’avis des autres vous devez commencé à me connaitre. Les temps ont changé, « Times they are changing » Bob Dylan et oui ça change on vieillis et on a rien vus, je courre je courre partout je me cherche… Voilà! C’est la chute l’épilogue la fin. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Bye !!! Obrigado !!! Arrivederci !!!

06/08/2023


vendredi 4 août 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Tout doucement l’été passe, bientôt ce seras les vergers et la cueillettes des pommes, j’en parle mais je déteste ça mais j’aime bien la tarte aux pommes mode anglaise avec du fromage. Je sais pas ce que la météo a fait des fraises, des melons, des citrouilles bientôt les fermes vont nous les offrir.  Y’a il  des fromageries ? Je me rappelle la fromagerie Raymond à Lachenaie sur le boulevard Saint-Charles je pense qu’il y avait du fromage en grain c’était avant la création de la populaire poutine. Je crois que la fromagerie existe encore elle est maintenant à Terrebonne et c’est plus un traiteur. Je me souviens de ça parce qu’on y allait en vélo des balades le long de la rivière des Milles-Îles. Je me trompe peut-être mais je crois qu’on y vendait aussi des feux d’artifices au fond c’était une sorte de magazin général avant la lettre. La paroisse je crois que c’étais Saint-Charles-de-Lachenaie l’autre bord de la traque des copains y habitaient. Tout ça a bien changé c’est maintenant bâtis des lotissements de maisons. Je n’y vais plus j’ai trop de mauvais souvenirs, je pense à la brasserie TinTin y’avait des toffes qui buvaient là… Quelques motards y jouaient au billard en écoutant le juke-box, on me barrait dans une brasserie je me rendait à l’autre et je buvais, je buvais de la bière en mangeant parfois des biscuits soda et des langues dans le vinaigre. Voilà j’y reviens à cette vie de patachon à ces journées de mauvais bums. Y’a des moments où le vendredi soir j’aurais jamais cru faire autre chose qu’aller à la brasserie. Ce soir alerte pour le feu, les pompiers, une voisine me disait comment ils étaient beau les pompiers c’est vrai qu’il faut être baraqué pour faire ce métier là. Je suis ignorant j’essais de terminer ce texte tout superficiel, les voitures passent rapidement c’est le début de la nuit. La conclusion c’est toujours ce qu’il y a de plus difficile. L’alarme m’a ramenée à la réalité. Quelques mots encore pour terminer c’est la chute la conclusion l’épilogue. Je me souviens j’appelais le neuf un un et les premiers répondants c’étaient les pompiers souvent l’ambulance m’amenait à l’hôpital. Vous inquiété pas je le fait plus j’ai pas besoin. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

05/08/2023

 


 

Bonjour ! Bonsoir ! Hier j’ai regardé le  match de football, Winnipeg a infligé une dégelé à la Colombie Britannique . J’ai eu peur d’une panne d’électricité pendant l’orage, notre premier se sépare d’avec sa femme Et on auras plus droit aux nouvelles sur facebook. Bientôt ce seras la parade de la fierté gay, je sais pas trop quoi en dire, qu’il y a encore plusieurs combats a mené, je pense aux amis qui souffrent d’une maladie mentale qui sont encore stigmatisé par les différentes communautés peu importe où ils vont-ils sont jamais à leur place c’est une grande solitude et on se dois de les accueillir. Je sais c’est pas simple d’avoir été battu au moins deux fois d’avoir tant souffert et d’être incapable de s’identifier. C’était plus que de l’alcoolisme, une grande solitude, une grande souffrance a se cherché on se devais de m’accueillir on m’a plutôt montré la porte. Je suis pas gay je souffre d’une maladie mentale j’ai réussis à survivre en buvant. Aujourd’hui je me rétablis c’est important je veux m’éloigner de la mort. Je reste à l’abri même si j’avais décidé de la vivre la solitude restait intenable, j’avais plus de pleurs. Un moment de ma vie que j’accepte pas de voir diminué. Je pense au rituel autour de l’alcoolisme, alcoolique oui je l’admet mais bien d’autre chose aussi, je comprend que je ne serai plus jamais seul… Un jour à la fois je ne boirai pas, j’ai toujours peur que ce fragile équilibre s’effondre, il est pas question de thérapie juste de me rétablir… Ouais! Le temps a quand même passée des années derrière moi et elles sont à moi personne ne les a vécu où ne les vivras elles sont miennes. Semble qu’avec de l’humilité les années de sobriété sont moins importantes. Pourtant j’en suis fier j’ai fait moins de mal et j’ai moins mal vécu, aujourd’hui mon but c’est un autre vingt quatre heures sans rechuter sans psychoser… Je les entends parler de guérison c’est pas possible je me rétablis c’est déjà ça. Voilà! Je veux pas me répéter cette nuit quelques mots encore pour ne pas oublier la spîritualité, ça m’aide de savoir que vous lisez. Je termine en même temps que la nuit. Quelques mots encore c’est la chute l’épilogue la finale comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

04/08/2023


mercredi 2 août 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Souvenir de ces gars qui après le travail allait prendre un verre au bistro. J’en étais incapable je m’emmêlais toujours les pieds, j’en sortais plus ça me menait jusqu’à tard dans la nuit. J’ai vu que cette semaine au Quai des Brumes l’excellent Stephen Faulkner se produisait. Je sais pas si il a arrêté de boire ce grand sensible rêvait il de faire toutes ces petites salles. J’aimais bien ses shows mais depuis que j’en suis sortis je me porte mieux trois set et pour finir le last call, bonsoir on farme ! Donnez nous une petite chance ! Lui et Plume Latraverse avaient la bière comme muse, je pense à l’odeur de souffre après une nuit dans un bar. Maintenant chaque taverne a sa bière maison des micros brasseurs qu’ils disent, c’est à s’en rendre malade… Je me souviens du Futenbulle la première brasserie avec des bières de tout les pays. Je vous raconte ça c’est d’un débile profond, l’abreuvoir faisait que me rendre ivre et la solitude arrivait juste à me faire plus mal. Sans travail je sortais marcher l’après-midi commençait par un café dans le haut de la rue Saint-Denis pour ensuite m’engouffrer dans une taverne et boire pour essayer de calmer la douleur de l’angoisse la bière c’étais jamais assez. Encore fallait entendre les inepties que je racontais… Faut dire que toutes ces années j’ai jamais rien vue de biens édifiant. Y’a surement quelqu’un qui savait que ce serait ça ma vie que je me ruinerais la santé mentale. Je crois pas que je vais boire aujourd’hui ça va bientôt faire trente ans d’abstinence mais ne mettons pas la charrue devant les bœufs c’est juste aujourd’hui. En ce moment il fait frais comme si l’été était terminé pourtant il va surement y avoir une autre canicule. Quand je buvais j’étais pas très aimable, le gars du bistro savait pas comment se débarrasser de moi je collais une vrai mouche à merde. Je descendait dans un bar du quartier latin je m’assoyais au bar et je perdais mon temps entre le scotch et la bière. Je sais pas ce que vous en pensez de ma vie de trimpe, j’ai jamais rien bâtis mais au moins je démolis moins. Voilà! Je termine c’est la chute la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

03/08/2023


mardi 1 août 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous parlerai pas longtemps de mon hygiène, je sors de la douche parfumé et j’aime ça… Dans mes moments de maladie mentale je croyais toujours que je puais je me douchais trois où quatre fois par jours c’était pénible faut dire que je fumais ça aidais en rien. Je commence a revenir sur les mêmes thèmes c’est ennuyeux… L’ami sclérosé m’appelle parfois on se dis tout le temps que c’est tranquille qu’il y a rien a raconter moi je crois que pour un alcoolique abstinent c’est mieux comme ça… Encore un autre thème usé à la corde. Je sais pas si y’a un lecteur une lectrice qui peux me dire si y’a un film sur Gaudi qui existe ? Son architecture la Sagrada Familia enfin tout quoi ! Ouais ! On a étiré le chèque un petit verre une petite puff pour la route et on replonge, on v a essayer de soutirer vingt dollars à une connaissance ici où là, y’a longtemps déjà je faisait la tranche de bacon sur une piste de danse ça ennuyais les gens fallait que je me rappelle que je pouvait pas faire ça partout. La vie dans les « boîtes de nuit » c’est difficile, la musique et tout ce verbiage, ce babillage et les verres de bière qu’on renverse sur soi souvenir d’un endroit sur le plateau qui s’appelait Le Passeport à l’époque j’avais jamais voyagé et y’avait cette gentille demoiselle qui s’était occupé de moi toute une journée un rare bon souvenir. Ça fait longtemps ça va faire trente ans bientôt que je suis sortis de cet univers mortel. J’y pense souvent à cette fille comment angoissé et paranoïaque j’étais resté muet avec elle de toute façon j’étais pas le genre de gars qu’on choisis trop bum… Pendant ce temps là dehors on entend de la musique électronique et un gars qui gueule se croyant dans les bas-fonds de New-York. Déjà août encore un moment et ce seras l’automne, j’aimais bien la rentrée et les nouveaux livres, j’aimais moins les vêtements neufs ils étaient pas confortable, j’étais le premier des garçons je grandissais mes vêtements trop petit seraient pour mes frères. Voilà! Je termine là-dessus c’est la fin la conclusion l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Obrigado !!!

02/08/2023